Voici quelques citations célèbres de la littérature francaise, pour vous aider à bien prononcer les voyelles. A vous la déclamation théâtrale et poétique ! Et en cas de doute sur la prononciation, cliquez sur le nom de l’auteur et le titre du texte : vous entendrez l’enregistrement du vers par une actrice ou un acteur francophone.

Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie !
N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? (Corneille, Le Cid, à partir de 0’16“)

Cette nuit je l’ai vue arriver dans ces lieux (Racine, Britannicus, à partir de 24’28“)

Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue / Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue (Racine, Phèdre, à partir de 4’30“)

Je mettrai sur ta tombe un bouquet de houx vert et de bruyère en fleurs (Victor Hugo, Demain, dès l’aube, à partir de 0’37“)

Un éclair, puis la nuit… (Baudelaire, A une Passante, extrait des Fleurs du Mal, à partir de 0’33“)

J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans (Baudelaire, Spleen, extrait des Fleurs du Mal, dès le début)

Est-elle brune, blonde ou rousse ? Je l’ignore… (Verlaine, Mon rêve familier, à partir de 0’40“)

Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon coeur
D’une langueur
Monotone. (Verlaine, Chanson d’automne). Ce début du poème de Verlaine a une place historique particulière : ces deux vers, utilisés comme message codé, ont annoncé le débarquement des alliés en Normandie le 6 juin 1944 ( « D-Day » ), par la voix du speaker de Radio Londres (= le programme en francais de la BBC entre 1940 et 1944, écouté en secret par une large part de la population francaise).

Vienne la nuit sonne l’heure / Les jours s’en vont, je demeure (Apollinaire, Le Pont Mirabeau, à partir de 0’33“)

Aboli bibelot d’inanité sonore (Mallarmé, Ses purs ongles, à partir de 0’24“)