L’été touche à sa fin et avec l’automne arrive le vent froid qui nous accompagnera tout au long des prochaines saisons. Aujourd’hui, nous vous présentons une chanson du compositeur français René Aubry, qui représente le vent comme un fripon effronté qui a tendance à embêter les gens fâchés. René Aubry a conçu nombre de ses œuvres pour diverses chorégraphies de danse et autres films, l’une de ses chansons « Mémoires de Futur » a même été utilisée dans le documentaire « Pina » (qui traite de la célèbre danseuse Pina Bausch). La chanson de la semaine, « Le vent », fait partie de l’album « Plaisirs d’amour » qui est un album acoustique dans lequel René Aubry mélange des éléments musicaux plutôt classiques avec un style de jeu moderne. L’album est parfait pour les froides journées d’automne, où l’on se détend à la maison avec une tasse de thé, tout en lisant ou en travaillant. Les mélodies invitent les auditeurs à un voyage musical qui fait naître des images et des associations d’idées très personnelles. « Le vent » est l’une des rares chansons avec des paroles qui accompagnent la musique et racontent une brève histoire. Le Pont des Arts qui enjambe la Seine est l’un des ponts piétonniers les plus connus du centre de Paris. Alors, laissez-vous emmener dans une toute petite balade musicale à travers le Paris automnal !
Paroles
Si, par hasard
Sur l’Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent fripon
Prudenc‘, prends garde à ton jupon
Si, par hasard
Sur l’Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent maraud
Prudent, prends garde à ton chapeau
Les jean-foutre et les gens probes
Médis’nt du vent furibond
Qui rebrouss‘ les bois, détrouss‘ les toits, retrouss‘ les robes
Des jean-foutre et des gens probes
Le vent, je vous en réponds
S’en soucie, et c’est justic‘, comm‘ de colin-tampon
Si, par hasard
Sur l’Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent fripon
Prudenc‘, prends garde à ton jupon
Si, par hasard
Sur l’Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent maraud
Prudent, prends garde à ton chapeau
Bien sûr, si l’on ne se fonde
Que sur ce qui saute aux yeux
Le vent semble une brut‘ raffolant de nuire à tout l’monde
Mais une attention profonde
Prouv‘ que c’est chez les fâcheux
Qu’il préfèr‘ choisir les victimes de ses petits jeux
Si, par hasard
Sur l’Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent fripon
Prudenc‘, prends garde à ton jupon
Si, par hasard
Sur l’Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent maraud
Prudent, prends garde à ton chapeau