Aujourd’hui, nous vous présentons la musique d’une artiste dans laquelle deux langues et deux cultures se mélangent. Sous le nom d’artiste Yelli Yelli (un petit nom pour « fillette » en kabyle), Emilie Hanak produit depuis 2015 des chansons qu’elle écrit et compose elle-même. Elle y dévoile souvent son rapport à ses racines kabyles et à son enfance en banlieue parisienne. Emilie Hanak raconte dans des entretiens que sa mère lui a chanté des chansons en kabyle, mais qu’elle n’a appris la langue qu’à l’âge adulte.
« Terre de mon pays » est l’une des premières chansons de ce voyage musical, dont la dernière publication est l’album « La violence est mécanique » (2021). D’un point de vue stylistique, la musique de Yelli Yelli pourrait être qualifiée de folk franco-kabyle, avec quelques éléments électroniques et pop. Les paroles sont écrites en anglais, en français et en kabyle et traitent en grande partie d’une rétrospective fictionnelle ou de pensées du présent de l’autrice-compositrice-interprète sur ses origines.
Laissez-vous emporter dans un voyage sonore avec Yelli Yelli !
Paroles
J’ouvrirais la porte de mon jardin d’été
Pour que les enfants sortent par une belle journée
Terre de mon poème
Que je ne connais pas
Tu brûles sous ma peau
Et je chante pour toi
Les oiseaux planeront plus haut que les fusils
Plus haut que les frontières au dessus des collines
Terre de mon poème
Je ne te connais pas
Tu brûles sous ma peau
Et je chante pour toi
Les morts ne sont pas morts écoute dans le vent
Les morts ne sont pas morts écoute plus souvent
Terre de mon poème
Je ne te connais pas
Tu brûles sous ma peau
Et je chante pour toi