Après cinq années de silence, elle est de retour – Indila ! La chanteuse française s’est fait également connaître en Allemagne quand elle a sorti son grand succès international « Dernière danse » en 2014. Vu sa popularité ici, nous ne pouvons pas faire autrement que d’accueillir dans notre rubrique « Chanson de la semaine » sa chanson de comeback « Parle à ta tête » qu’elle a sorti en août et dont le clip est sorti jeudi dernier.

Indila, de son vrai nom Adila Sedraïa, est née le 26 juin 1984 à Paris. Pourtant, elle se considère comme une enfant du monde (comme elle l’affirme aussi dans « Dernière Danse »), ayant des racines algériennes, cambodgiennes, indiennes et égyptiennes. Pour le reste, Indila reste plutôt opaque sur sa vie privée puisqu’elle ne la considère pas comme importante. Avant sa percée avec « Dernière Danse » qui l’a fait connaître au grand public français et européen, elle est apparue sur la scène musicale avec de nombreuses collaborations en duo, par exemple avec Soprano ou Patrick Bruel. Dans les années 2013 et 2014, la chanson a conquis les classements dans plusieurs pays européens en grimpant même au top en Israel, en Turquie, en Roumanie et en Grèce. Son premier album « Mini World », qui a suivi pas longtemps après, n’a pourtant pas été en reste en ce qui concerne son succès national et international. Mini World a atteint la tête du classement en France (disque de diamant), en Wallonie (disque de platine) et en Pologne, où il a même été l’album le plus vendu de l’année 2015. Une réedition de l’album lui a permis de gagner une Victoire de la musique en 2015, puis Indila a annoncé vouloir se retirer pour travailler sur un deuxième album.

Ce n’est qu’en 2019, cinq années après, que la chanteuse réapparaît sur la scène publique en nous présentant cette chanson, « Parle à ta tête », un titre qui paraît bizarre à première vue. Il est probablement dérivé de la phrase (en langue vulgaire…): « Parle à mon cul, ma tête est malade », qui signifie qu’on n’écoute pas son interlocuteur ou qu’on se moque totalement de ce qu’il dit. Le clip de la chanson est très intéressant aussi . il semble constituer le prologue du clip de « Dernière danse » (sa scène de fin semble avoir lieu au même endroit que le début de « Dernière danse »). La valise fait également son apparition dans le clip, même s’il fait inévitablement penser au film Les Animaux fantastiques, puisqu’Indila s’élève de l’intérieur de la valise comme Newt Scamander, le personnage principal dans le film. Une autre analogie entre elle et Newt est leur compagnie : Newt a un Niffleur sur lui qui , lui aussi, fait ce qui lui plaît. Ceux qui connaissent le film savent aussi qu’il joue dans les années 1920, mais les références du clip au passé ne s’arrêtent pas là. Les vêtements qu’Indila a mis dans le clip font penser à Charlie Chaplin, son comportement à Mary Poppins et son style de chant et d’articulation m’a fait tout de suite penser à Édith Piaf.

Mais maintenant, découvrez vous-même tout cela en musique et en images !

Je veux qu’on m’écoute, oui, je veux qu’on m’comprenne
Je veux aimer, savoir pourquoi j’suis là, dis-moi pourquoi j’suis là
Et je marche seule cachée sous mon ombrelle

S’te plaît, ne te moque pas de moi, j’vais au pôle emploi
Le moral à plat

Et je fais le mariole, parfois, j’fais des marmites
J’en ai marre d’aller très vite, j’peux démarrer de suite
Dites-moi c’que vous en dites
Oh, dites-moi c’que vous en dites

Parle p-p-p-p-p, parle à, parle à ta tête
Parle à, parle à ta tête, parle à, parle à ta tête
Parle à tê-tê-tê-tête, parle à, parle à ta tête
Parle à, parle à ta tête, parle à, parle à ta tête

J’suis en mode burn out, est-c’qu’il faut qu’j’te l’répète ?
Ça brûle, ça pique et ça monte à la tête, j’deviens encore plus bête
J’garde le sourire, paraît qu’la vie est belle
S’te plaît, non, non, ne me ment pas, ou,i j’ai dit „ne ment pas“
C’est bien trop pour moi

Parle p-p-p-p-p, parle à, parle à ta tête
Parle à, parle à ta tête, parle à, parle à ta tête (c’est bien trop pour moi)
Parle à tê-tê-tê-tête, parle à, parle à ta tête
Parle à, parle à ta tête, parle à, parle à ta tête

Toutes ces belles lumières et ce tumulte autour de moi
M’embrument et m’enivre d’absinthe, d’amour et j’y crois
Je donnerai tout sans rien garder sauf ta réalité
Je mourrai comme j’ai vécu une fois le rideau tombé
L’idéal auquel je rêve, il n’a rien d’anormal
Par delà, le bien, le mal le temps m’emportera
Comme une rose en cristal vacille et perd tous ses pétales
J’veux faire briller ma vie comme l’éclat d’une étoile
Pardonne-moi le jour où je n’pourrai plus te parler
Pardonne-moi chaque moment où je n’t’ai pas regardé

Oh, pardonne-moi tout le temps que je ne t’ai pas donné
Et chaque lendemain qui s’ra un jour de moins
Moi, je veux vivre, que mon cœur brûle, j’veux m’sentir exister
Souffrir, pleurer, danser, aimer à en crever
Paris, Athènes, Venise, Harlem, Moscou à tes cotés
Le temps ne vaut qu’du jour où il nous est compté

Parle p-p-p-p-p, parle à, parle à ta tête
Parle à, parle à ta tête, parle à, parle à ta tête
Parle à tê-tê-tê-tête, parle à, parle à ta tête
Parle à, parle à ta tête, parle à, parle à ta tête