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Cette semaine, nous consacrons notre présentation d’une chanson à un genre pas encore apparu ici : le rap. La chanson « Dalida », chantée par le rappeur français Soolking est sortie cette année et s’est également retrouvée dans les classements français.
Dans cette chanson, Soolking exprime une critique virulente d’une sociéte qui rejette les jeunes comme lui, mais, par le choix du titre, il rend aussi hommage à une grande dame de la chanson française des années 50 à 80 : Dalida. Plus précisément, le rappeur fait référence aux paroles d’une de ses chansons, « Paroles, Paroles ». Dans leurs chansons respectives, les deux chanteurs critiquent les paroles hypocrites ou mensongères qu’on leur adresse : Dalida repousse les propos d’un homme (représenté par l’acteur Alain Delon) qui tente de l’amadouer. Soolking, par contre, rejette tout ce que les autres ont dit à son sujet, et notamment ceux qui lui ont répété qu’il ne réussirait jamais. Mais écoutez vous-même ce qu’il a à nous dire :
On ira là où la dalle nous mène
Notre histoire, on l’écrira nous-même
Elle m’a dit : „c’est pas pour ton buzz
Que je t’aime, oui que je t’aime !“
Paroles, que des paroles !
Ma seule patronne à moi, c’est ma daronne
Ils croyaient que j’étais mort, ils ont dit „bon débarras !“
Heureusement que c’est Dieu qui donne sinon ils nous laisseraient nada
Donc, j’ai quitté mon village, rêvé d’une vie juste moins minable
Moi j’ai quitté mon village pour plus les entendre me dire que :
Personne te donnera de l’aide, de toute façon t’es déjà dead
Tu passeras ta vie dans la merde, et tes cauchemars remplaceront tes rêves
Personne te donnera de l’aide, de toute façon t’es déjà dead
Tu passeras ta vie dans la merde, et tes cauchemars remplaceront tes rêves
Paroles, paroles, paroles (paroles)
Paroles, paroles, paroles (paroles)
Paroles, paroles, paroles (paroles)
Paroles, paroles, paroles (paroles)
Hey, hey, hey
Na, nanani, nanana
Nanani, nanana
Ho nanani, nanana
Nanani, nanana
Nanani, nanana
Nanani, nanana
Ho nanani, nanana
Ils font semblant de m’aimer (yeah)
Moi j’fais pas semblant, j’les déteste
Je me souviens qu’ils me tournaient l’dos parce que j’étais pauvre comme papa
Rajoutent de l’argent à ceux qu’en ont et enlèvent à ceux qu’en ont pas
Dans la mer ils rajoutent de l’eau, va comprendre
Et si tu meurs de soif toi, on t’abandonne
Si tu veux que ta vie soit bella, maquille-la toi même
On veut le monde, on va le prendre, et puis salam !
Un rêveur parmi tant d’autres et mes frères sont des millions
Nos rêves nous vivront, n’écoute pas ceux qui diront que :
Personne te donnera de l’aide, de toute façon t’es déjà dead
Tu passeras ta vie dans la merde, et tes cauchemars remplaceront tes rêves
Personne te donnera de l’aide, de toute façon t’es déjà dead
Tu passeras ta vie dans la merde, et tes cauchemars remplaceront tes rêves
Paroles, paroles, paroles (paroles)
Paroles, paroles, paroles (paroles)
Paroles, paroles, paroles (paroles)
Paroles, paroles, paroles (paroles)
Hey, hey, hey
Hey, hey, hey
Na, nanani, nanana
Nanani, nanana
Ho nanani, nanana
Nanani, nanana
Nanani, nanana
Nanani, nanana
Ho nanani, nanana
J’rentre dans la légende, pourquoi ça t’étonne ?
Les jaloux msaken, mashallah la légende
J’rentre dans la légende, pourquoi ça t’étonne ?
Mashallah la légende, les jaloux msaken
Hey, hey, hey
Na, nanani, nanana
Nanani, nanana
Ho nanani, nanana
Nanani, nanana
Nanani, nanana
Nanani, nanana
Ho nanani, nanana
Paroles, paroles, paroles (paroles)
Paroles, paroles, paroles (paroles)
Paroles, paroles, paroles (paroles)
Paroles, paroles, paroles (paroles)