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Dimanche prochain, le 25 novembre, l’Organisation des nations unis (l’ONU) célèbre la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. A cette occasion, nous avons préparé pour vous une chanson qui parle de ce sujet. 

La chanson « La maison au bord de mer » paraît en 2016 dans son album le plus récent , portant pour titre le nom de la chanteuse elle-même. Dans une ambiance assez obscure et triste, la chanteuse Patricia Kaas approche ce sujet avec la sincérité convenable et nécessaire tout en nous laissant une lueur d’espoir à la fin.

Patricia Kaas fait partie des chanteuses les plus connues en France et à l’échelle international, avec une carrière longue et couronnée de succès. Elle est née le 5 décembre 1966 en Moselle, à Forbach, ville frontalière, d’une mère allemande et d’un père français. Un fait très intéressant à son sujet : tout en étant un personnage essentiel pour la chanson française, elle n’apprend le français qu’à l’âge de six ans. Avant, elle parlait un dialecte de l’allemand : le Francique lorrain. Bien que Patricia commence à donner des concerts déjà très tôt dans sa vie, son grand succès s’est fait attendre jusqu’aux années 80. Depuis, elle a sorti une vingtaine d’albums et même fait une apparition à l’Eurovision Song Contest 2009 à Moscou, où elle remporta la 8ème place – un des meilleurs résultats pour la France dans ce concours.

 

À la fin de l’année scolaire
Elles reviennent comme la marée
Les vacances au bord de la mer
Mais elle ne veut plus y aller
Elle voudrait déjà voir septembre
Elle a surmonté la nausée
Mais personne pour l’entendre
Raconter ce qui s’est passé

Dans la maison en bord de mer
Y’a un oncle qui vit là
Un oncle qui la force à faire
À faire ce qu’elle ne veut pas
Qui lui ordonne de se taire
Dis que personne ne la croira
Elle pleure face contre terre
Jusqu’à la prochaine fois

Jusqu’à la prochaine fois

La sueur et la mauvaise haleine
Transpire dans ses souvenirs
La peur se mélange à la haine
Et lui donne envie de vomir
Comme la terreur la tourmente
Les mots qu’elle pourrait dire

Et personne pour la comprendre
Alors elle s’oblige à enfuir

La maison en bord de mer
Et son oncle qui vit là
Cet homme qui la force à faire
À faire ce qu’elle ne veut pas
Qui lui ordonne de se taire
Dis que personne ne la croira

Elle pleure face contre terre
Jusqu’à la prochaine fois
Jusqu’à la prochaine fois

Et puis à la station d’essence
Son instinct lui dit de fuir
Sur la bande d’arrêt d’urgence
Dans les phares sans réfléchir
Trouver un peu de bienveillance
Retrouver l’énergie de vivre

Enfin libérer sa conscience
Pour se réveiller
Et survivre
Et survivre
Survivre
Survivre

À la maison en bord de mer
Et cet homme qui vit là
Cet homme qui la forçait à faire
À faire ce qu’elle ne voulait pas
Il lui disait de se taire
Mais aujourd’hui elle sait déjà
Les croix de bois, les croix de fer
Il n’y aura pas de prochaine fois
Pas de prochaine fois