Aujourd’hui, nous vous présentons une chanson du duo français d’électro-pop The Pirouettes. Il est composé de Victoria Hespel (alias Vickie Chérie) et Léonard Garnier (alias Leo Bear Creek), qui commencent à jouer ensemble au lycée et sortent leur premier EP en 2012. Ce projet musical commun est né de la relation amoureuse entre les deux musiciens. Au début, il s’agissait d’un projet plutôt expérimental, mais après peu de temps, ils se sont établis sur la scène des clubs électro parisiens. Le couple s’est séparé en 2019, mais s’est à nouveau réuni après la rupture pour enregistrer un album. Même si le groupe fait actuellement une pause musicale et que Léonard Garnier s’est entre-temps essayé à la musique en solo, The Pirouettes ont laissé derrière eux quelques titres qui valent la peine d’être écoutés. L’un d’entre eux est notre chanson de la semaine : « Dernier Métro ». En résumé, il s’agit d’un jeune homme, qui quitte une fête pour attraper le dernier métro, et de ses pensées et observations pendant ce trajet. Les paroles de la chanson font aussi référence au groupe de musique français Les Rita Mitsouko, un groupe des années 80 qui ne quitte pas l’esprit de la personne et qui a certainement influencé la musique de The Pirouettes. Il pense notamment à la chanson culte de ce groupe Marcia, écrite pour la danseuse Marcia Moretto, qui avait travaillé avec Les Rita Mitsouko et est décédée d’un cancer à un âge précoce. La phrase « Passer ses pensées, éviter la corde sensible », reprise plusieurs fois dans le refrain, montre que la personne qui court vers le métro ne veut pas se confronter à des pensées sombres (c’est peut-être aussi pour cela qu’elle les fuit, comme on le voit dans le clip).
Paroles
J’me casse de ta soirée un peu énervé J’entends le drum & bass depuis l’escalier Franchement c’est chaud j’étais sur le point de pécho Mais là j’ai qu’un seul objectif c’est le dernier métro
Il est 2h passé à ma montre dorée J’passe la vitesse supérieure dans la cour intérieure J’fais tomber la couronne de sapin du voisin Putain j’ai qu’un seul objectif c’est le dernier métro
Faire tout c’qui est en mon possible pour y arriver Devenir champion d’athlétisme et de corde à sauter Oh oui, oh oui, oh oui Savoir rester impassible aux appels de la ville Oh oui, oh oui, oh oui Passer ses pensées, éviter la corde sensible
Mon cœur va bientôt lâcher si je continue C’est tellement abusé ce froid dans la rue Un type m’accoste me propose du spliff Mais là j’ai qu’un seul objectif c’est le dernier métro
J’ai les Rita Mitsouko dans la tête depuis hier Ils me hantent donnent à la fête un goût doux et amer Mais c’est la mort qui l’a assassinée Marcia C’est la mort qui l’a emmenée
Arrivé vers la station y’a une meuf qui coure aussi Comme elle est plutôt jolie je l’attrape et je lui dis Si on l’a pas c’est pas grave on partage un taxi Mais son seul objectif c’est le dernier métro
Faire tout c’qui est en mon possible pour y arriver Devenir champion d’athlétisme et de corde à sauter Oh oui, oh oui, oh oui Savoir rester impassible aux appels de la ville Oh oui, oh oui, oh oui Passer ses pensées, éviter la corde sensible
Faire tout c’qui est en mon possible pour y arriver Devenir champion d’athlétisme et de corde à sauter Oh oui, oh oui, oh oui Savoir rester impassible aux appels de la ville Oh oui, oh oui, oh oui Passer ses pensées, éviter la corde sensible Oh oui, oh oui, oh oui Oh oui, oh oui, oh oui
Le chanteur belge Stromae s’est fait connaître avec des hits internationaux comme « Papaoutai » ou « Alors On Danse ». En 2016, l’auteur-compositeur-interprète annonce publiquement qu’il doit faire une pause pour des raisons de santé. À partir de là, le chanteur s’est fait bien discret (à l’exception d’un single).
En 2021, il fait son retour avec le single « Santé », que l’on retrouve également sur l’album sorti cette même année. Il aborde ainsi dans les paroles de sa chanson un sujet d’actualité, qui a attiré l’attention du discours public en raison de la pandémie de coronavirus. Il s’agit des travailleurs marginalisés, considérés comme moins honorables par la société, d’abord ceux qui travaillent dans le secteur des services, comme les serveurs, les nettoyeurs ou les personnes chargées de la propreté des toilettes. Des personnes qui permettent à d’autres gens de faire la fête et la rendent plus agréable, sans pour autant recevoir de reconnaissance. Par cette chanson, le chanteur exprime sa solidarité avec ces personnes
Si vous aimez la musique de Stromae, nous vous recommandons d’écouter son album, sorti en mars de cette année !
Paroles
À ceux qui n’en ont pas À ceux qui n’en ont pas
Rosa, rosa Quand on fout le bordel, tu nettoies Et toi, Albert Quand on trinque, tu ramasses les verres Céline, bataire Toi, tu t’prends des vestes au vestiaire Arlette, arrête Toi la fête tu la passes aux toilettes
Et si on célébrait ceux qui ne célèbrent pas Pour une fois, j’aimerais lever mon verre à ceux qui n’en ont pas À ceux qui n’en ont pas
Quoi les bonnes manières? Pourquoi j’f’rais semblant? Toute façon elle est payée pour le faire Tu t’prends pour ma mère? Dans une heure j’reviens, qu’ce soit propre Qu’on puisse y manger par terre Trois heures que j’attends, franchement Il les fabrique ou quoi? Heureusement qu’c’est que deux verres Appelle-moi ton responsable Et fais vite, elle pourrait se finir comme ça ta carrière
Oui, célébrons ceux qui ne célèbrent pas Encore une fois, j’aimerais lever mon verre à ceux qui n’en ont pas À ceux qui n’en ont pas À ceux qui n’en ont pas
Frotter, frotter Mieux vaut ne pas s’y Frotter, frotter Si tu n’me connais pas Brosser, brosser Tu pourras toujours te Brosser, brosser Si tu ne me respectes pas
Oui, célébrons ceux qui ne célèbrent pas Encore une fois, j’aimerais lever mon verre à ceux qui n’en ont pas À ceux qui n’en ont pas
Pilotes d’avion ou infirmières Chauffeurs de camion, hôtesses de l’air Boulangers ou marins-pêcheurs Un verre aux champions des pires horaires Aux jeunes parents bercés par les pleurs Aux insomniaques de profession Et tous ceux qui souffrent de peines de cœur Qui n’ont pas le cœur aux célébrations
Connaissez-vous ces chansons qui ont une mélodie qui reste en tête pendant des jours ou des semaines ? Notre chanson de la semaine a une mélodie accrocheuse et des paroles auxquelles on reste attaché grâce à un rythme régulier. Il s’agit de « Où va le monde » du groupe de musique français La Femme. Le style musical est pop-rock et les chansons les plus récentes reprennent des éléments de la cold wave et de la scène psychédélique.
Dans « Où va le monde » , nous avons le sentiment d’accompagner un monologue intérieur. Le narrateur-témoin semble avoir été déçu à plusieurs reprises. Les paroles de la chanson posent de nombreuses questions. Outre le thème d’une relation amoureuse décevante et terminée, les relations humaines en elles-mêmes sont critiquées et remises en question. Le locuteur semble avoir vécu de nombreuses expériences qui l’ont déçu. Il cherche la clarté et une réponse à ses questions, tout en sachant qu’il ne la trouvera pas toujours.
Le refrain, chanté par une femme, ne revient que deux fois, mais il est tout de même très efficace. Dans la deuxième partie, la première ligne du refrain passe de « Et moi, je ne veux plus être la bonne poire » à « Mais moi je ne serai plus la bonne poire ». Cela nous montre une évolution dans le texte de la chanson qui ressemble à un monologue. ( « Être une bonne poire », signifie en français que l’on est naïf et facilement influençable.)
Malgré des paroles plutôt critiques et réfléchies, la chanson remonte le moral grâce à sa mélodie accrocheuse et vivante et invite à profiter de la vie, malgré les nombreuses déceptions qui font tout simplement partie de la vie.
Avez-vous aimé cette chanson ? Lisez ici un autre article de notre blog, dans lequel nous vous présentons une autre chanson du groupe !
Paroles
Mais où va le monde Pourquoi des fois, je me demande Si les filles et les garçons si cruels Où sont mes vrais amis Pourquoi je me méfie Qu’as tu pu bien faire de tous ces sacrifices Oui personne n’est fidèle Mais pourtant la vie doit rester toujours belle Et peu importe si l’Homme Reste si cruel avec ceux qu’il aime Il faut sans doute pardonner Et mettre son ego de côté Pourquoi tout le monde Se ment et se trompe jusqu’à se trainer Dans la misère la plus totale Donnez ma confiance et mon cœur Pourquoi ça me fait si peur Est-ce bien normal, non ça n’est pas normal?
Et moi, je ne veux plus être la bonne poire Je ne veux plus gâcher ma vie Avec des histoires Qui finissent toujours en larmes ou en cauchemar Je ne veux plus broyer du noir
Je n’ai plus d’estime pour moi Je n’ai plus d’estime pour toi Tant pis pour pour ça, tant pis pour ça Je continue mon chemin, tu es déjà très très loin Très loin derrière moi, très loin derrière moi Oui, c’était une belle histoire Pour finalement taire mon regard foudroyé Sans me retourner Je pars comme je suis venu Encore plus déçu, et le pire dans tout ça C’est que je reste un inconnu pour toi Par pitié arrêtez De me planter des couteaux dans le dos Ou mon corps va finir Par devenir un filet de cicatrices Qui ne retiendra en moi Que les mauvais côtés de toi Désormais je n’en peux plus Je veux partir très très loin Je pleure et je renifle C’est la larme de trop Qui fait déborder mes yeux Et m’a rendu malheureux
Mais où va le monde, où va le monde? Mais où va le monde?
Mais où va le monde ? Pourquoi chaque fois Que je veux bien faire les choses Virent toujours de travers Pourquoi les gens se mentent Pourquoi les gens se trompent? Est-ce que toi aussi Des fois tu te demandes pourquoi La vie est si compliquée Surtout quand deux personnes s’aiment Mais qu’ils semblent être bien ensemble Ça parait si facile Alors comment ça se fait qu’à chaque fois Ça finit en pleurs Je n’en peux plus des histoires, futiles Je n’en peux plus de tous ces bourreaux Et de toutes ces victimes L’homme se contredit à longueur de journée Il ne sait pas ce qu’il veut Et c’est pour ça qu’on se fait du mal Est-ce bien normal? Il y a des questions où je sais Que je ne trouverai jamais la réponse Il y a des choses auxquelles On ne peut rien faire Il faut sans doute s’en moquer Et passer à travers
Mais moi je ne serai plus la bonne poire Je ne veux plus gâcher ma vie Avec des histoires Qui finissent toujours en drames ou en cauchemars Je ne veux plus broyer du noir
Et moi, je ne veux plus être la bonne poire Je ne veux plus gâcher ma vie Avec des histoires Qui finissent toujours en larmes ou en cauchemar Je ne veux plus broyer du noir
Sidonie-Gabriel Colette, auteur, journaliste et actrice française, naît le 28 janvier 1874 dans un petit village de l’Yonne . Son père est un ancien soldat et capitaine et elle a trois frères et sœurs. Colette va à l’école publique jusqu’à l’âge de dix-sept ans. A l’âge de 16 ans, elle rencontre son futur mari Henry Gauthier Villars, qui était de quatorze ans son aîné. Ils se marient en 1893 et déménagent à Paris. Henry Gauthier Villars, appelé Willy, est un journaliste et homme de lettres qui n’écrit pas ses textes lui-même et qui fait travailler de nombreux prête-plumes. Pendant leur séjour à Paris, Colette reste en contact avec sa mère en lui écrivant des lettres.
En 1900, son premier livre sur le personnage de Claudine, Claudine à l’école, est publié sous le nom de Willy. C’est une série de livres dans lesquels on suit la vie d’une jeune femme. Le livre atteint une popularité rapide et Willy convainc Colette d’écrire plus de livres sur ce personnage. Il y a même eu une adaptation pour le théâtre. La série est inspirée de sa vie à l’école et en tant que femme mariée à Paris. Les autres livres de la série de Colette ont été publiés en 190, 1902 et 1903.
En 1906, Colette et Willy divorcent et bien que Colette ait tenté de publier des livres sous le nom « Colette Willy », les romans de Claudine seront toujours publiés sous le nom de Willy. Ainsi Villars reçoit toutes les recettes de cette série : il possède toujours les droits d’auteur. Après le divorce, Colette commence Musikpädagogine à travailler comme journaliste et actrice pour gagner de l’argent. Pendant cette période, Colette a des relations avec des femmes et en 1907, elle joue dans la pièce Rêve d’Égypte au Moulin Rouge où elle cause un scandale ayant embrassé une autre femme sur la scène. En 1912 Colette époses Henry de Jauvel avec qui elle a une fille, mais ils divorcent en 1924. En 1925, elle épouse Maurice Gudeket avec lequel elle reste mariée toute sa vie. En 1954 ,Colette meurt à l’âge de 81 et elle est la première femme qui reçoit des funérailles nationales en France.
Il y a beaucoup d’éléments autobiographiques dans ses romans. Ainsi, ses romans sont souvent situés à Paris où dans la campagne de la Bourgogne. Les thèmes de ses ouvrages sont les relations entre les sexes, la vie maritale, la sexualité féminine, mais aussi la nature.
2) Époque
Colette a vécu à Paris pendant la Belle Époque, une période allant de 1870 au début de la Première Guerre mondiale en 1914. C’était une période où la bourgeoisie a acquis une position plus importante qu’avant en politique et dans la sphère artistique. À Paris, il y a aussi eu des évènements très importants comme les Exhibitions universelles de 1889 et de 1900 pour lesquelles entre autres la tour Eiffel a été construite. Dans la littérature et les arts il n’y a pas eu de mouvement dominant, mais beaucoup de courants différents comme le réalisme, le naturalisme ou l’impressionnisme. Toutefois, on peut voir une multiplication des auteurs émancipés qui traitent de la position de la femme et des relations saphiques. Colette fait sans doute partie de ce groupe, mais il est difficile de la catégoriser dans un seul courant. Cependant, ses romans, qui contiennent beaucoup de descriptions et de protagonistes, tels que des femmes, des acteurs et des danseurs pauvres non hétérosexuels, – figures marginalisés par la société contemporaine – peuvent plutôt être classés dans le réalisme.
3) Fragment textuel
Le premier chapitre du roman Claudine à l’école est un bon exemple de beaucoup des traits typiques de l’œuvre de Colette. L’extrait est l’introduction de son personnage Claudine et de sa vie. La narratrice est intra- et homodiégétique, voire autodiégétique, puisque Claudine raconte son histoire tout en étant la protagoniste. Il y a aussi une focalisation sur la nature du village où Claudine habite. Les thèmes du livre sont les problèmes typiques qu’une jeune fille vit à l’école et que l’auteur prend au sérieux. On peut donc déjà voir des aspects importants des textes de Colette : elle se focalise sur les thèmes féminins, un domaine négligé par beaucoup d’auteurs de l’époque. Mais surtout, ce chapitre montre le biais autobiographique de Colette : son enfance dans la campagne, sa vie maritalle à Paris, et sa vie en tant qu’actrice plus libérée. Bien qu’on doive toujours différencier entre l’auteur et le personnage, il est très clair que Colette s’inspire de sa propre vie.
Au niveau du discours, les circonstances de publication des romans de Colette créent une situation unique, car il est question d’un redoublement de la situation de communication. En effet, le nom d el’auteur des éditions initiales est différent de celui des éditions publiées plus tard qui portent Colette comme nom d’auteur. Les lecteurs des premières éditions ne savaient pas que le livre était écrit par Colette. Ainsi, ils ont dû croire que l’auteur était Willy et, par conséquent, ont imaginé une voix narrative masculine et non pas celle d’une femme avec une enfance très similaire à celle de la protagoniste. Ils ont donc perdu beaucoup d’éléments pour interpréter le texte, sans compter que le contexte de communication a changé avec le temps.
Références bibliographiques
Schoeller, Guy (Hg.): Colette. Romans, récits, souvenirs (1900 – 1919). Paris: Robert Laffont 1989
Grimm, Jürgen (Hg.): Französische Literaturgeschichte. Stuttgart: J.B.Metzler 2006
Berthier, Patrick & Jarrety, Michel (Hg.): Histoire de la France littéraire. Modernités XIXe-XXe siècle. Paris: Quadrige 2006.
L’été touche à sa fin et avec l’automne arrive le vent froid qui nous accompagnera tout au long des prochaines saisons. Aujourd’hui, nous vous présentons une chanson du compositeur français René Aubry, qui représente le vent comme un fripon effronté qui a tendance à embêter les gens fâchés. René Aubry a conçu nombre de ses œuvres pour diverses chorégraphies de danse et autres films, l’une de ses chansons « Mémoires de Futur » a même été utilisée dans le documentaire « Pina » (qui traite de la célèbre danseuse Pina Bausch). La chanson de la semaine, « Le vent », fait partie de l’album « Plaisirs d’amour » qui est un album acoustique dans lequel René Aubry mélange des éléments musicaux plutôt classiques avec un style de jeu moderne. L’album est parfait pour les froides journées d’automne, où l’on se détend à la maison avec une tasse de thé, tout en lisant ou en travaillant. Les mélodies invitent les auditeurs à un voyage musical qui fait naître des images et des associations d’idées très personnelles. « Le vent » est l’une des rares chansons avec des paroles qui accompagnent la musique et racontent une brève histoire. Le Pont des Arts qui enjambe la Seine est l’un des ponts piétonniers les plus connus du centre de Paris. Alors, laissez-vous emmener dans une toute petite balade musicale à travers le Paris automnal !
Paroles
Si, par hasard Sur l’Pont des Arts Tu croises le vent, le vent fripon Prudenc‘, prends garde à ton jupon
Si, par hasard Sur l’Pont des Arts Tu croises le vent, le vent maraud Prudent, prends garde à ton chapeau
Les jean-foutre et les gens probes Médis’nt du vent furibond Qui rebrouss‘ les bois, détrouss‘ les toits, retrouss‘ les robes
Des jean-foutre et des gens probes Le vent, je vous en réponds S’en soucie, et c’est justic‘, comm‘ de colin-tampon
Si, par hasard Sur l’Pont des Arts Tu croises le vent, le vent fripon Prudenc‘, prends garde à ton jupon
Si, par hasard Sur l’Pont des Arts Tu croises le vent, le vent maraud Prudent, prends garde à ton chapeau
Bien sûr, si l’on ne se fonde Que sur ce qui saute aux yeux Le vent semble une brut‘ raffolant de nuire à tout l’monde
Mais une attention profonde Prouv‘ que c’est chez les fâcheux Qu’il préfèr‘ choisir les victimes de ses petits jeux
Si, par hasard Sur l’Pont des Arts Tu croises le vent, le vent fripon Prudenc‘, prends garde à ton jupon
Si, par hasard Sur l’Pont des Arts Tu croises le vent, le vent maraud Prudent, prends garde à ton chapeau
« La mélodie est à la musique ce que l’image et le sentiment sont à la poésie, une fleur qui peut s’épanouir spontanément. » écrit Honoré de Balzac dans l’une de ses œuvres.
La chanson que nous vous présentons aujourd’hui, est de l’artiste français Ezéchiel Pailhès. Inspiré par des poètes célèbres comme Shakespeare ou Victor Hugo, l’auteur-compositeur-interprète a publié en 2020 son troisième album solo. L’œuvre de l’artiste se caractérise par des séquences sonores répétitives et dynamiques, des boucles mélodiques, soutenues par des lignes de basse régulières et des sons de synthétiseur de même qu’un chant parlé.
Les chansons de son dernier album « Oh ! », sont en partie des adaptations de poèmes connus et en partie des textes de poèmes modifiés ou écrits par lui-même. Le début de l’album est fortement marqué par les sons électroniques comme dans notre chanson de la semaine « J’aimerais tant ». Par la suite, les chansons deviennent de plus en plus classiques, souvent portées par une mélodie plutôt douce accompagnée d’un piano et de percussions légères. Avec cet album, l’artiste prouve sa diversité et invite ses auditeurs à explorer avec lui les paroles des chansons inspirés de poèmes. En outre l’artiste nous montre qu’il n’y a parfois pas besoin de beaucoup de mots pour exprimer un certain sentiment, celui de la nostalgie d’une personne aimée.
Paroles
Oh j’aimerais tant rester m’endormir auprès de toi S’aimer tous les deux, mais je dois partir La nuit reste avec toi Le train n’attendra pas Et mes larmes coulent déjà À leur amour À demain x2
Je te vois, je te vois, je te vois, je te vois, je te vois de là Je ne vois, je ne vois, je ne vois, je ne vois, je ne vois que toi Que tu sois, que tu sois, que tu sois, que tu sois, que tu sois pas là Ou bien là, ou bien là, ou bien là, ou enlacée dans mes bras x2
Oh j’aimerais tant rester m’endormir auprès de toi S’aimer tous les deux, mais je dois partir La nuit reste avec toi Le train n’attendra pas Et mes larmes coulent déjà À leur amour À demain x2
Je te vois, je te vois, je te vois, je te vois, je te vois de là Je ne vois, je ne vois, je ne vois, je ne vois, je ne vois que toi Que tu sois, que tu sois, que tu sois, que tu sois, que tu sois pas là Ou bien là, ou bien là, ou bien là, ou enlacée dans mes bras
La la la la la La la la la la La la la la la La la la la la