La 17ème édition du Concours Eurovision de la chanson junior a eu lieu hier à Gliwice en Pologne. La Niçoise Carla Lazzari a représenté la France et remporté une bonne 5ème place avec sa chanson « Bim Bam Toi » que nous allons vous présenter cette semaine dans notre rubrique.
Si vous vous posez la question : « Le concours Eurovision de la chanson junior, c’est quoi ? » , laissez-moi vous donner la réponse. Le JuniorEurovision Song Contest ou JESC en anglais est le pendant du concours Eurovision pour les enfants et adolescents de neuf à quatorze ans. En effet, l’UER (Union européenne de radio-télevision) a établi une limite d’âge (16 ans) à partir de 1990, après avoir reçu des plaintes contre les représentants de la France et de l’Israel (12 et 11 ans) l’année précédente. L’idée d’une version junior du concours a alors émergé dans les années 2000, suivant l’exemple d’un concours pour les enfants en Scandinavie.
La première édition du concours avec 16 pays participants a eu lieu en 2003 à Copenhague. La France a débuté l’année suivante et remporté la 6ème place (sur 18). Malgré ce bon résultat, elle n’est retournée au concours que pour l’année dernière, où elle a presque remporté la victoire. De toute façon, le JESC ne semble pas éveiller le même intérêt que l’ESC, surtout pas autant dans l’ouest du continent.
Bien que le JESC soit organisé sur la base des règles de son « grand frère » , il y a quelques points par lesquels les deux concours se distinguent l’un de l’autre. Ainsi, de 2005 à 2015, chaque participant:e a reçu automatiquement douze points au départ, pour empêcher les enfants de terminer avec le fameux « zéro point », trop déprimant… Des règlements différents sont également en vigueur pour les titres et les prestations. Ainsi, les chansons doivent en majeure partie être écrites et chantées dans une langue nationale du pays représenté.
Mais maintenant, passons aux paroles de la chanson :
Les mots me manquent Pourtant, j’aimerais crier Muette saltimbanque à la gorge nouée
Et ça monte, ça monte, ça monte Jusqu’à c’que mon petit cœur disjoncte
Et ça fait bim-bam-boum, ça fait -pschhht!- et ça fait „vroum“ Ça fait bim-bam-boum, dans ma tête y a tout qui tourne Ça fait „chut!“ et puis „blabla!“, ça fait, comme ci-comme ça Ça fait bim, bam, ha-ha-ha, dans mon cœur, je comprends pas
Ça fait bim, bam, là, bim, bam, là Ça fait bim, bam, quoi? „I love you“ je crois qu’c’est ça Ça fait bim, bam, là, bim, bam, là Ça fait bim, bam, quoi? „I love you“ je crois qu’c’est ça Et ça fait bim-bam-boum Ça fait bim-bam-boum
J’ai beau tenter, rien ne perce Depuis mes lèvres closes Mais j’avoue, je confesse, à l’intérieur, j’explose
Et ça monte, ça monte, ça monte Jusqu’à c’que mon petit cœur disjoncte
Et ça fait bim-bam-boum, ça fait -pschhht!- et ça fait „vroum“ Ça fait bim-bam-boum, dans ma tête y a tout qui tourne Ça fait „chut!“ et puis „blabla!“, ça fait, comme ci-comme ça Ça fait bim, bam, ha-ha-ha, dans mon cœur, je comprends pas
Ça fait bim, bam, là, bim, bam, là Ça fait bim, bam, quoi? „I love you“ je crois qu’c’est ça Ça fait bim, bam, là, bim, bam, là Ça fait bim, bam, quoi? „I love you“ je crois qu’c’est ça
Il m’en faudrait du courage Pour affronter tes yeux Mais est-on jamais sage quand on est amoureux?
Et ça fait bim-bam-boum, ça fait -pschhht!- et ça fait „vroum“ Ça fait bim-bam-boum, dans ma tête y a tout qui tourne Ça fait „chut!“ et puis „blabla!“, ça fait, comme ci-comme ça Ça fait bim, bam, ha-ha-ha, dans mon cœur, je comprends pas
Ça fait bim, bam, là, bim, bam, là Ça fait bim, bam, quoi? „I love you“ je crois qu’c’est ça Ça fait bim, bam, là, bim, bam, là Ça fait bim, bam, quoi? „I love you“ je crois qu’c’est ça
Après cinq années de silence, elle est de retour – Indila ! La chanteuse française s’est fait également connaître en Allemagne quand elle a sorti son grand succès international « Dernière danse » en 2014. Vu sa popularité ici, nous ne pouvons pas faire autrement que d’accueillir dans notre rubrique « Chanson de la semaine » sa chanson de comeback « Parle à ta tête » qu’elle a sorti en août et dont le clip est sorti jeudi dernier.
Indila, de son vrai nom Adila Sedraïa, est née le 26 juin 1984 à Paris. Pourtant, elle se considère comme une enfant du monde (comme elle l’affirme aussi dans « Dernière Danse »), ayant des racines algériennes, cambodgiennes, indiennes et égyptiennes. Pour le reste, Indila reste plutôt opaque sur sa vie privée puisqu’elle ne la considère pas comme importante. Avant sa percée avec « Dernière Danse » qui l’a fait connaître au grand public français et européen, elle est apparue sur la scène musicale avec de nombreuses collaborations en duo, par exemple avec Soprano ou Patrick Bruel. Dans les années 2013 et 2014, la chanson a conquis les classements dans plusieurs pays européens en grimpant même au top en Israel, en Turquie, en Roumanie et en Grèce. Son premier album « Mini World », qui a suivi pas longtemps après, n’a pourtant pas été en reste en ce qui concerne son succès national et international. Mini World a atteint la tête du classement en France (disque de diamant), en Wallonie (disque de platine) et en Pologne, où il a même été l’album le plus vendu de l’année 2015. Une réedition de l’album lui a permis de gagner une Victoire de la musique en 2015, puis Indila a annoncé vouloir se retirer pour travailler sur un deuxième album.
Ce n’est qu’en 2019, cinq années après, que la chanteuse réapparaît sur la scène publique en nous présentant cette chanson, « Parle à ta tête », un titre qui paraît bizarre à première vue. Il est probablement dérivé de la phrase (en langue vulgaire…): « Parle à mon cul, ma tête est malade », qui signifie qu’on n’écoute pas son interlocuteur ou qu’on se moque totalement de ce qu’il dit. Le clip de la chanson est très intéressant aussi . il semble constituer le prologue du clip de « Dernière danse » (sa scène de fin semble avoir lieu au même endroit que le début de « Dernière danse »). La valise fait également son apparition dans le clip, même s’il fait inévitablement penser au film Les Animaux fantastiques, puisqu’Indila s’élève de l’intérieur de la valise comme Newt Scamander, le personnage principal dans le film. Une autre analogie entre elle et Newt est leur compagnie : Newt a un Niffleur sur lui qui , lui aussi, fait ce qui lui plaît. Ceux qui connaissent le film savent aussi qu’il joue dans les années 1920, mais les références du clip au passé ne s’arrêtent pas là. Les vêtements qu’Indila a mis dans le clip font penser à Charlie Chaplin, son comportement à Mary Poppins et son style de chant et d’articulation m’a fait tout de suite penser à Édith Piaf.
Mais maintenant, découvrez vous-même tout cela en musique et en images !
Je veux qu’on m’écoute, oui, je veux qu’on m’comprenne Je veux aimer, savoir pourquoi j’suis là, dis-moi pourquoi j’suis là Et je marche seule cachée sous mon ombrelle
S’te plaît, ne te moque pas de moi, j’vais au pôle emploi Le moral à plat
Et je fais le mariole, parfois, j’fais des marmites J’en ai marre d’aller très vite, j’peux démarrer de suite Dites-moi c’que vous en dites Oh, dites-moi c’que vous en dites
Parle p-p-p-p-p, parle à, parle à ta tête Parle à, parle à ta tête, parle à, parle à ta tête Parle à tê-tê-tê-tête, parle à, parle à ta tête Parle à, parle à ta tête, parle à, parle à ta tête
J’suis en mode burn out, est-c’qu’il faut qu’j’te l’répète ? Ça brûle, ça pique et ça monte à la tête, j’deviens encore plus bête J’garde le sourire, paraît qu’la vie est belle S’te plaît, non, non, ne me ment pas, ou,i j’ai dit „ne ment pas“ C’est bien trop pour moi
Parle p-p-p-p-p, parle à, parle à ta tête Parle à, parle à ta tête, parle à, parle à ta tête (c’est bien trop pour moi) Parle à tê-tê-tê-tête, parle à, parle à ta tête Parle à, parle à ta tête, parle à, parle à ta tête
Toutes ces belles lumières et ce tumulte autour de moi M’embrument et m’enivre d’absinthe, d’amour et j’y crois Je donnerai tout sans rien garder sauf ta réalité Je mourrai comme j’ai vécu une fois le rideau tombé L’idéal auquel je rêve, il n’a rien d’anormal Par delà, le bien, le mal le temps m’emportera Comme une rose en cristal vacille et perd tous ses pétales J’veux faire briller ma vie comme l’éclat d’une étoile Pardonne-moi le jour où je n’pourrai plus te parler Pardonne-moi chaque moment où je n’t’ai pas regardé
Oh, pardonne-moi tout le temps que je ne t’ai pas donné Et chaque lendemain qui s’ra un jour de moins Moi, je veux vivre, que mon cœur brûle, j’veux m’sentir exister Souffrir, pleurer, danser, aimer à en crever Paris, Athènes, Venise, Harlem, Moscou à tes cotés Le temps ne vaut qu’du jour où il nous est compté
Parle p-p-p-p-p, parle à, parle à ta tête Parle à, parle à ta tête, parle à, parle à ta tête Parle à tê-tê-tê-tête, parle à, parle à ta tête Parle à, parle à ta tête, parle à, parle à ta tête
Cette semaine, notre rubrique « Chanson de la semaine » continue avec Marvin Dupré et sa chanson « Promets-le-moi ». Dupré est arrivé au deuxième tour des primes pendant la 6ème saison de The Voice : La Plus Belle Voix en 2017.
Marvin Dupré commence sa carrière musicale sur Youtube où il gère sa propre chaîne. Il y publie majoritairement des reprises de chansons dont les vidéos ont été vues plusieurs milliers de fois. En 2017, il s’inscrit à la 6ème saison de la version française de The Voice. Lors de son audition à l’aveugle, il réussit à faire se retourner les quatre chaises des coachs : Florent Pagny, Mika, Zazie et Matt Pokora et choisit de rejoindre l’équipe de Mika. Ce dernier l’élimine lors de l’étape des Épreuves Ultimes. Pourtant, Dupré a la chance d’être « volé » par Zazie et de pouvoir poursuivre son chemin dans l’émission ; finalement, il est éliminé en quart-de-finale. Depuis, il a continué à publier aussi bien des reprises que des chansons originales, dont « Promets-le-moi ».
J’ai mis du temps avant d’être sûr que c’était le bon moment Que ce qu’il y avait au fond de moi n’était pas qu’un jeu d’enfant Pourtant, j’ai eu la haine en moi et la flamme en même temps Je crois bien que c’est ça les sentiments Et que ça fait bien trop longtemps que j’attends
Promets-le-moi quand tu dis que tu pars c’est pour de faux Quand tu me dis que tout va mal ce sont juste des mots Laisse moi t’énoncer le vrai du faux Et te prouver que je t’ai dans la peau Promets-le-moi quand tu dis que tu pars c’est pour de faux
J’ai imaginé toutes les scènes de film qu’on pouvait refaire Te chercher partout, courir, crier ton nom pour te replaire Si tu savais comme c’est vide sans toi Même tes cris me manquent déjà Je crois bien que c’est ça les sentiments Et que ça fait bien trop longtemps que j’attends
Promets-le-moi quand tu dis que tu pars c’est pour de faux Quand tu me dis que tout va mal ce sont juste des mots Laisse moi t’énoncer le vrai du faux Et te prouver que je t’ai dans la peau Promets-le-moi quand tu dis que tu pars c’est pour de faux
Je suis pas sûr du tout que ça va marcher Le fait d’écrire sur toi, de me livrer Tu te rappelles ce que tu m’as demandé Voilà c’est fait
Il est jamais trop tard J’en ai jamais eu marre Je serai celui qui voit blanc quand tu broieras du noir Non ne perds pas espoir Non il n’est pas trop tard Maintenant je suis rassuré
Donc promets-le-moi quand tu dis que tu pars c’est pour de faux Quand tu me dis que tout va mal ce sont juste des mots
Laisse moi t’énoncer le vrai du faux Et te prouver que je t’ai dans la peau Promets-le-moi quand tu dis que tu pars c’est pour de faux
Un abstract compte environ 200 mots (sans compter les articles), soit entre 150 (minimum) et 250 mots (maximum).
Un abstract doit être
clairement structuré.
Une perspective subjective, et
donc l’usage du « je », sont autorisés.
Exigences de contenu :
Un abstract s’articule autour
d’une question pertinente (une problématique), à laquelle vous allez apporter
une réponse précise et convaincante que vous esquissez dès l’abstract.
Ce qu’un abstract
n’est pas…
Ce n’est ni un résumé exhaustif du futur article, ni un résumé de son
argumentation, ni encore un panorama de la recherche sur le sujet choisi.
Ce n’est pas une simple déclaration d’intention. Le lecteur doit
comprendre où vous voulez aller et donc avoir un aperçu de vos résultats.
Ce n’est pas un texte écrit au registre familier ou courant, avec des
phrases incomplètes ou nominales ou des abréviations.
Ce n’est pas un texte rédigé au passé (le passé est réservé au résumé, par
exemple au résumé de la thèse de doctorat) ou à la forme passive.
Ce n’est pas un texte avec des exemples ou des citations.
Ce n’est pas un texte entrecoupé de tableaux ou de schémas.
Ce qu’un abstract est…
C’est
un texte court qui doit donner au lecteur l’envie de lire le futur article ou
de vous inviter à son colloque pour écouter votre conférence.
C’est
un texte court qui aide le lecteur en formulant des phrases claires/explicites
et en utilisant des « balises de lecture » pour marquer chaque étape.
C’est
un texte qui engage son auteur (forme « déclarative », pas
descriptive).
C’est
un texte précis, concis, structuré et cohérent :
précis :
tous les mots-clés de votre problématique doivent y figurer (il faut donc bien
les identifier avant !). Chaque mot (substantifs/concepts, verbes,
adjectif de description ou de jugement, connecteurs logiques) doit être choisi
avec soin.
concis :
1 phrase = 1 idée.
structuré :
3 grandes étapes
1. Introduction : max. 20% du texte/1 à 2 phrases ; contexte général dans
lequel s’inscrit le travail ? quel corpus (auteur, œuvre) ? quoi ?
pourquoi ?
2.Problématique : question(s) + méthode
(cadre théorique + chemin que vous allez suivre pour répondre à la question
centrale de votre travail). Qu’allez-vous étudier ? Que
cherchez-vous ? Quelles sont les grandes pistes de votre travail ? C’est dans cette partie centrale que votre « voix » doit se faire
entendre le plus : votre problématique intéressera le lecteur si elle est
originale dans son approche (sa perspective) ou ses résultats
(annoncés/attendus), si elle est spécifique et vous est propre.
3.Conclusion : max. 20% du
texte ; hypothèse/résultats (supposés/envisagés – vous ne savez pas
encore tout, vu que votre article n’est pas encore écrit, mais vous avez déjà
une idée précise de ce que vous cherchez, et donc une idée au moins partielle
de ce que vous allez trouver !) ; quelles en sont les conséquences ?
cohérent :
cohérence titre/texte ; cohérence question/réponse ; cohérence du
temps de l’écriture (présent + futur de l’indicatif) ; absence de
contradiction ; continuité dans la progression (progression à thème
constant ou à thème évolutif).
Quelques conseils pratiques
La problématique
constitue le cœur de votre abstract. Consacrez du temps pour formuler votre question
de manière précise. Attention : une problématique exige une réponse
argumentée. Ce n’est donc pas une question qui appelle une réponse purement
descriptive. Pour la formuler, pensez à des mots interrogatifs comme
« dans quelle mesure », « en quoi », « comment »,
etc.
En parallèle ou même
en amont de votre travail sur la problématique, préparez la liste des mots-clés
de votre futur article ou de votre future conférence. Travailler sur les
mots-clés vous aidera à formuler votre abstract de manière plus précise.
Suivez le plan en
trois étapes et procédez de manière systématique.
Ecrivez sans vous occuper du nombre de mots. Vous raccourcirez plus tard !
Lors de la relecture,
remplacez les verbes passe-partout (« il y a », « est »,
« on voit », etc.) par des verbes d’ »action » (constituer,
mettre en lumière, etc.) et les tournures passives ou impersonnelles par des phrases
actives (l’attribut du sujet des phrases impersonnelles ou le COD des verbes
« passe-partout devient le sujet de la phrase, suivi d’un verbe du
registre soutenu), puis retravaillez la ponctuation (virgules, points-virgules,
deux points).
Vous pouvez utiliser
le présent et le futur de l’indicatif (J’essaierai
de montrer que… Je m’attacherai en particulier à tel ou tel aspect… Mon
attention se portera d’abord sur… On pourra ainsi se demander si…). Pour
la formulation de la problématique, de vos hypothèses et résultats, vous pouvez
aussi utiliser le conditionnel.
Pour vous aider dans
le travail de reformulation : Dictionnaire
des combinaisons de mots (Le Robert).
Pour notre chanson de la semaine, nous choisissons une tube en relation avec le film « Les crevettes pailletées » qui a été présenté lors des Lesbisch-schwule Filmtage ici à Hambourg du 15 au 20 octobre et qui sera également montré au Kino 3001 à partir du mois de décembre. La chanson « Kid », chanté par Eddy de Pretto , fait partie de la bande originale du film.
Eddy de Pretto est un auteur-compositeur-interprète français, né le 2 mai 1993 à Créteil dans la banlieue sud-est parisienne. Le fait d’y grandir a fait naître en lui le désir de se détacher de ces stéréotypes disant que les gens y sont des bons à rien et qu’ils vont mal finir. Ce ne sont pas les seuls stéréotypes qu’il se met à contester. Dans son adolescence, il prend des cours de musique et de théâtre puisqu’il n’excelle pas en sport. L’envie de dépasser des stéréotypes se montre aussi dans ses textes où il aborde des problèmes sociétaux. Pourtant, il ne se voit pas comme un chanteur militant, mais seulement comme un artiste qui veut raconter sa vie. De Pretto a sorti en 2018 son premier album « Cure », dont les chansons font référence à des sujets variés : l’homophobie (Normal), le monde du online-dating / dating moderne (Random) ou, comme dans la chanson de cette semaine, les stéréotypes de genre et les attentes qui y sont liées. Les textes, eux, sont très élaborés avec un language à la fois figuré et métaphorique, mais aussi souvent cru et direct.
Tu seras viril mon kid Je ne veux voir aucune larme glisser Sur cette gueule héroïque et ce corps tout sculpté Pour atteindre des sommets fantastiques
Que seule une rêverie pourrait surpasser
Tu seras viril mon kid Je ne veux voir aucune once féminine Ni des airs, ni des gestes qui veulent dire Et dieu sait si ce sont tout de même les pires À venir te castrer pour quelques vocalises
Tu seras viril mon kid Loin de toi ces finesses tactiques De ces femmes origines qui féminisent, groggysent Sous prétexte d’être le messie fidèle De ce fier modèle archaïque
Tu seras viril mon kid Tu tiendras dans tes mains l’héritage iconique D’Apollon, et comme tous les garçons Tu courras de ballon en champion
Et deviendras mon petit héros historique
Virilité abusive Virilité abusive
Tu seras viril mon kid Je veux voir ton teint pâle se noircir de bagarres Et forger ton mental pour qu’aucune de ces dames Te dirigent vers de contrées roses, néfastes Pour de glorieux gaillards
Tu seras viril mon kid Tu hisseras ta puissance masculine Pour contrer cette essence sensible Que ta mère nous balance en famille Elle fatigue ton invulnérable Achille
Tu seras viril mon kid Tu compteras tes billets d’abondance Qui fleurissent sous tes pieds, que tu ne croiseras jamais Tu cracheras sans manière en tous sens Défileras fier et dopé de chair, de nerf protéiné
Tu seras viril mon kid Tu brilleras par ta force physique Ton allure dominante, ta posture de caïd Et ton sexe triomphant, pour mépriser les faibles Tu jouiras de ta rude étincelle
Mais moi, mais moi, je joue avec les filles Mais moi, mais moi, je ne prône pas mon chibre Mais moi, mais moi, j’accélérerai tes rides Pour que tes propos cessent et disparaissent
Mais moi, mais moi, je joue avec les filles Mais moi, mais moi, je ne prône pas mon chibre Mais moi, mais moi, j’accélérerai tes rides Pour que tes propos cessent et disparaissent
En cas oú vous avez envie d’apprendre ce qui l’artiste même a à dire sur cette chanson ou sa musique en générale, jetez un coup d’œil sur cet interview-ci qu’il a donné
Le podcast consacré au roman Le Ventre de l’Atlantique (2003) donne non seulement une vue d’ensemble sur les faits du premier roman, largement autobiographique, de l’auteure sénégalaise Fatou Diomé, mais ouvre de la même façon des perspectives intéressantes sur les pensées des immigrés. En décrivant d’une manière réaliste la vie des immigrés en France, le podcast a l’intention de souligner que dans les pays inconnus, tout n’est pas tout rose…