Cette semaine, notre rubrique « Chanson de la semaine » continue avec Marvin Dupré et sa chanson « Promets-le-moi ». Dupré est arrivé au deuxième tour des primes pendant la 6ème saison de The Voice : La Plus Belle Voix en 2017.
Marvin Dupré commence sa carrière musicale sur Youtube où il gère sa propre chaîne. Il y publie majoritairement des reprises de chansons dont les vidéos ont été vues plusieurs milliers de fois. En 2017, il s’inscrit à la 6ème saison de la version française de The Voice. Lors de son audition à l’aveugle, il réussit à faire se retourner les quatre chaises des coachs : Florent Pagny, Mika, Zazie et Matt Pokora et choisit de rejoindre l’équipe de Mika. Ce dernier l’élimine lors de l’étape des Épreuves Ultimes. Pourtant, Dupré a la chance d’être « volé » par Zazie et de pouvoir poursuivre son chemin dans l’émission ; finalement, il est éliminé en quart-de-finale. Depuis, il a continué à publier aussi bien des reprises que des chansons originales, dont « Promets-le-moi ».
J’ai mis du temps avant d’être sûr que c’était le bon moment Que ce qu’il y avait au fond de moi n’était pas qu’un jeu d’enfant Pourtant, j’ai eu la haine en moi et la flamme en même temps Je crois bien que c’est ça les sentiments Et que ça fait bien trop longtemps que j’attends
Promets-le-moi quand tu dis que tu pars c’est pour de faux Quand tu me dis que tout va mal ce sont juste des mots Laisse moi t’énoncer le vrai du faux Et te prouver que je t’ai dans la peau Promets-le-moi quand tu dis que tu pars c’est pour de faux
J’ai imaginé toutes les scènes de film qu’on pouvait refaire Te chercher partout, courir, crier ton nom pour te replaire Si tu savais comme c’est vide sans toi Même tes cris me manquent déjà Je crois bien que c’est ça les sentiments Et que ça fait bien trop longtemps que j’attends
Promets-le-moi quand tu dis que tu pars c’est pour de faux Quand tu me dis que tout va mal ce sont juste des mots Laisse moi t’énoncer le vrai du faux Et te prouver que je t’ai dans la peau Promets-le-moi quand tu dis que tu pars c’est pour de faux
Je suis pas sûr du tout que ça va marcher Le fait d’écrire sur toi, de me livrer Tu te rappelles ce que tu m’as demandé Voilà c’est fait
Il est jamais trop tard J’en ai jamais eu marre Je serai celui qui voit blanc quand tu broieras du noir Non ne perds pas espoir Non il n’est pas trop tard Maintenant je suis rassuré
Donc promets-le-moi quand tu dis que tu pars c’est pour de faux Quand tu me dis que tout va mal ce sont juste des mots
Laisse moi t’énoncer le vrai du faux Et te prouver que je t’ai dans la peau Promets-le-moi quand tu dis que tu pars c’est pour de faux
Un abstract compte environ 200 mots (sans compter les articles), soit entre 150 (minimum) et 250 mots (maximum).
Un abstract doit être
clairement structuré.
Une perspective subjective, et
donc l’usage du « je », sont autorisés.
Exigences de contenu :
Un abstract s’articule autour
d’une question pertinente (une problématique), à laquelle vous allez apporter
une réponse précise et convaincante que vous esquissez dès l’abstract.
Ce qu’un abstract
n’est pas…
Ce n’est ni un résumé exhaustif du futur article, ni un résumé de son
argumentation, ni encore un panorama de la recherche sur le sujet choisi.
Ce n’est pas une simple déclaration d’intention. Le lecteur doit
comprendre où vous voulez aller et donc avoir un aperçu de vos résultats.
Ce n’est pas un texte écrit au registre familier ou courant, avec des
phrases incomplètes ou nominales ou des abréviations.
Ce n’est pas un texte rédigé au passé (le passé est réservé au résumé, par
exemple au résumé de la thèse de doctorat) ou à la forme passive.
Ce n’est pas un texte avec des exemples ou des citations.
Ce n’est pas un texte entrecoupé de tableaux ou de schémas.
Ce qu’un abstract est…
C’est
un texte court qui doit donner au lecteur l’envie de lire le futur article ou
de vous inviter à son colloque pour écouter votre conférence.
C’est
un texte court qui aide le lecteur en formulant des phrases claires/explicites
et en utilisant des « balises de lecture » pour marquer chaque étape.
C’est
un texte qui engage son auteur (forme « déclarative », pas
descriptive).
C’est
un texte précis, concis, structuré et cohérent :
précis :
tous les mots-clés de votre problématique doivent y figurer (il faut donc bien
les identifier avant !). Chaque mot (substantifs/concepts, verbes,
adjectif de description ou de jugement, connecteurs logiques) doit être choisi
avec soin.
concis :
1 phrase = 1 idée.
structuré :
3 grandes étapes
1. Introduction : max. 20% du texte/1 à 2 phrases ; contexte général dans
lequel s’inscrit le travail ? quel corpus (auteur, œuvre) ? quoi ?
pourquoi ?
2.Problématique : question(s) + méthode
(cadre théorique + chemin que vous allez suivre pour répondre à la question
centrale de votre travail). Qu’allez-vous étudier ? Que
cherchez-vous ? Quelles sont les grandes pistes de votre travail ? C’est dans cette partie centrale que votre « voix » doit se faire
entendre le plus : votre problématique intéressera le lecteur si elle est
originale dans son approche (sa perspective) ou ses résultats
(annoncés/attendus), si elle est spécifique et vous est propre.
3.Conclusion : max. 20% du
texte ; hypothèse/résultats (supposés/envisagés – vous ne savez pas
encore tout, vu que votre article n’est pas encore écrit, mais vous avez déjà
une idée précise de ce que vous cherchez, et donc une idée au moins partielle
de ce que vous allez trouver !) ; quelles en sont les conséquences ?
cohérent :
cohérence titre/texte ; cohérence question/réponse ; cohérence du
temps de l’écriture (présent + futur de l’indicatif) ; absence de
contradiction ; continuité dans la progression (progression à thème
constant ou à thème évolutif).
Quelques conseils pratiques
La problématique
constitue le cœur de votre abstract. Consacrez du temps pour formuler votre question
de manière précise. Attention : une problématique exige une réponse
argumentée. Ce n’est donc pas une question qui appelle une réponse purement
descriptive. Pour la formuler, pensez à des mots interrogatifs comme
« dans quelle mesure », « en quoi », « comment »,
etc.
En parallèle ou même
en amont de votre travail sur la problématique, préparez la liste des mots-clés
de votre futur article ou de votre future conférence. Travailler sur les
mots-clés vous aidera à formuler votre abstract de manière plus précise.
Suivez le plan en
trois étapes et procédez de manière systématique.
Ecrivez sans vous occuper du nombre de mots. Vous raccourcirez plus tard !
Lors de la relecture,
remplacez les verbes passe-partout (« il y a », « est »,
« on voit », etc.) par des verbes d’ »action » (constituer,
mettre en lumière, etc.) et les tournures passives ou impersonnelles par des phrases
actives (l’attribut du sujet des phrases impersonnelles ou le COD des verbes
« passe-partout devient le sujet de la phrase, suivi d’un verbe du
registre soutenu), puis retravaillez la ponctuation (virgules, points-virgules,
deux points).
Vous pouvez utiliser
le présent et le futur de l’indicatif (J’essaierai
de montrer que… Je m’attacherai en particulier à tel ou tel aspect… Mon
attention se portera d’abord sur… On pourra ainsi se demander si…). Pour
la formulation de la problématique, de vos hypothèses et résultats, vous pouvez
aussi utiliser le conditionnel.
Pour vous aider dans
le travail de reformulation : Dictionnaire
des combinaisons de mots (Le Robert).
Pour notre chanson de la semaine, nous choisissons une tube en relation avec le film « Les crevettes pailletées » qui a été présenté lors des Lesbisch-schwule Filmtage ici à Hambourg du 15 au 20 octobre et qui sera également montré au Kino 3001 à partir du mois de décembre. La chanson « Kid », chanté par Eddy de Pretto , fait partie de la bande originale du film.
Eddy de Pretto est un auteur-compositeur-interprète français, né le 2 mai 1993 à Créteil dans la banlieue sud-est parisienne. Le fait d’y grandir a fait naître en lui le désir de se détacher de ces stéréotypes disant que les gens y sont des bons à rien et qu’ils vont mal finir. Ce ne sont pas les seuls stéréotypes qu’il se met à contester. Dans son adolescence, il prend des cours de musique et de théâtre puisqu’il n’excelle pas en sport. L’envie de dépasser des stéréotypes se montre aussi dans ses textes où il aborde des problèmes sociétaux. Pourtant, il ne se voit pas comme un chanteur militant, mais seulement comme un artiste qui veut raconter sa vie. De Pretto a sorti en 2018 son premier album « Cure », dont les chansons font référence à des sujets variés : l’homophobie (Normal), le monde du online-dating / dating moderne (Random) ou, comme dans la chanson de cette semaine, les stéréotypes de genre et les attentes qui y sont liées. Les textes, eux, sont très élaborés avec un language à la fois figuré et métaphorique, mais aussi souvent cru et direct.
Tu seras viril mon kid Je ne veux voir aucune larme glisser Sur cette gueule héroïque et ce corps tout sculpté Pour atteindre des sommets fantastiques
Que seule une rêverie pourrait surpasser
Tu seras viril mon kid Je ne veux voir aucune once féminine Ni des airs, ni des gestes qui veulent dire Et dieu sait si ce sont tout de même les pires À venir te castrer pour quelques vocalises
Tu seras viril mon kid Loin de toi ces finesses tactiques De ces femmes origines qui féminisent, groggysent Sous prétexte d’être le messie fidèle De ce fier modèle archaïque
Tu seras viril mon kid Tu tiendras dans tes mains l’héritage iconique D’Apollon, et comme tous les garçons Tu courras de ballon en champion
Et deviendras mon petit héros historique
Virilité abusive Virilité abusive
Tu seras viril mon kid Je veux voir ton teint pâle se noircir de bagarres Et forger ton mental pour qu’aucune de ces dames Te dirigent vers de contrées roses, néfastes Pour de glorieux gaillards
Tu seras viril mon kid Tu hisseras ta puissance masculine Pour contrer cette essence sensible Que ta mère nous balance en famille Elle fatigue ton invulnérable Achille
Tu seras viril mon kid Tu compteras tes billets d’abondance Qui fleurissent sous tes pieds, que tu ne croiseras jamais Tu cracheras sans manière en tous sens Défileras fier et dopé de chair, de nerf protéiné
Tu seras viril mon kid Tu brilleras par ta force physique Ton allure dominante, ta posture de caïd Et ton sexe triomphant, pour mépriser les faibles Tu jouiras de ta rude étincelle
Mais moi, mais moi, je joue avec les filles Mais moi, mais moi, je ne prône pas mon chibre Mais moi, mais moi, j’accélérerai tes rides Pour que tes propos cessent et disparaissent
Mais moi, mais moi, je joue avec les filles Mais moi, mais moi, je ne prône pas mon chibre Mais moi, mais moi, j’accélérerai tes rides Pour que tes propos cessent et disparaissent
En cas oú vous avez envie d’apprendre ce qui l’artiste même a à dire sur cette chanson ou sa musique en générale, jetez un coup d’œil sur cet interview-ci qu’il a donné
Le podcast consacré au roman Le Ventre de l’Atlantique (2003) donne non seulement une vue d’ensemble sur les faits du premier roman, largement autobiographique, de l’auteure sénégalaise Fatou Diomé, mais ouvre de la même façon des perspectives intéressantes sur les pensées des immigrés. En décrivant d’une manière réaliste la vie des immigrés en France, le podcast a l’intention de souligner que dans les pays inconnus, tout n’est pas tout rose…
Cette semaine, dans notre série « Chanson de la semaine », nous allons retrouver un artiste qui a déjà fait son apparition dans cette rubrique : c’est Maître Gims … ou bien non?En fait, l’artiste a exprimé sa décision de changer son pseudonyme au début de l’année 2019. Désormais, il souhaite que nous l’appelions seulement « Gims ».
Par rapport à sa décision, Gims l’avait expliquée dans le talk-show « C à vous » en février comme suit: « Franchement, ça faisait un petit moment que ça me trottait, que je voulais retirer [le „Maître“] parce que ça commençait un peu à me „saouler“ en guillemets. [ … ]. Mais y a des gens, des gens dans certains pays machin, qui le prennent vraiment au sérieux un peu. […] T’es au restaurant, ils te ramènent un truc, ils t’appellent maître… Moi, ça commençait à me déranger vraiment. J’étais pas bien avec ça. C’était trop premier degré. On se rapprochait d’un truc divin bizarre. […] C’est pour ça que je ne veux plus qu’on m’appelle [Maître Gims]. Gims, c’est très bien. »
Le pire, c’est pas la méchanceté des Hommes Mais l’silence des autres qui font tous semblant d’hésiter Et quand les enfants me demandent : „Pourquoi la mer est-elle salée ?“
Je suis obligé de répondre que les poissons ont trop pleuré Eh eh eh eh Mais dis-moi c’qu’on a fait Eh eh eh eh Mais dis-moi c’qu’on a fait
J’suis posé sur mon divan, j’regarde la télévision Explique-moi ce qu’il se passe, c’est comme si j’avais dix ans Assombrie est ma vision, pourtant l’soleil est présent Les gens qui font la morale avec une veste en vison Ou p’t-être simplement qu’on a perdu la raison La vie : un terrain glissant, mais dans quel monde nous vivons ?
Stop et, en effet, le mal est fait Mais stop, stop, stop car, en effet, le mal est fait
Le pire, c’est pas la méchanceté des Hommes Mais l’silence des autres qui font tous semblant d’hésiter Et quand les enfants me demandent : „Pourquoi la mer est-elle salée ?“ Je suis obligé de répondre que les poissons ont trop pleuré Eh eh eh eh Mais dis-moi c’qu’on a fait Eh eh eh eh Mais dis-moi c’qu’on a fait
J’me rassois sur le divan, toujours la télévision
Obligé d’plisser les yeux, rien à l’horizon J’vais raconter mes problèmes à des gens qui vivent dans l’aisance Ils vont me prendre au sérieux que si j’m’asperge d’essence Ou p’t-être que, tout simplement, j’n’intéresse pas grand-monde J’suis p’t-être une valeur marchande aux yeux de quelques passants Stop et, en effet, le mal est fait Mais stop, stop, stop car, en effet, le mal est fait
Le pire, c’est pas la méchanceté des Hommes Mais l’silence des autres qui font tous semblant d’hésiter Et quand les enfants me demandent : „Pourquoi la mer est-elle salée ?“
Je suis obligé de répondre que les poissons ont trop pleuré Eh eh eh eh Mais dis-moi c’qu’on a fait Eh eh eh eh Mais dis-moi c’qu’on a fait
Le pire, c’est de ne pas profiter du temps qu’il nous reste à vivre Le pire, c’est de ne pas reconnaître tout ce qui nous arrive Le pire, c’est de ne pas profiter du temps qu’il nous reste à vivre Le pire, c’est de ne pas reconnaître tout ce qui nous arrive
Le pire, c’est pas la méchanceté des Hommes Mais l’silence des autres qui font tous semblant d’hésiter
Et quand les enfants me demandent : „Pourquoi la mer est-elle salée ?“ Je suis obligé de répondre que les poissons ont trop pleuré Le pire, c’est pas la méchanceté des Hommes Mais l’silence des autres qui font tous semblant d’hésiter Et quand les enfants me demandent : „Pourquoi la mer est-elle salée ?“ Je suis obligé de répondre que les poissons ont trop pleuré Eh eh eh eh Mais dis-moi c’qu’on a fait Eh eh eh eh Mais dis-moi c’qu’on a fait Eh eh eh eh Mais dis-moi c’qu’on a fait Eh eh eh eh
Dans notre série « Chanson de la semaine », nous enchaînons avec un autre chanteur français qui vient encore de la nouvelle région s’appelant Grand Est. Cette semaine, nous vous présentons Maximilien Philippe et sa version d’un hymne des années 80, à l’origine chanté par la chanteuse franco-ghanéenne Bibie : Tout doucement.
Maximilien Philippe est né le 28 juin 1983 à Thionville, dans l’ancienne région de Lorraine qui fait partie de la région Grand Est maintenant. Il a déjà commencé sa carrière musicale au collège en se joignant à un groupe de rock. En 2005, il a quitté la Music Academy International à Nancy en obtenant un diplôme en production et en batterie et, dans le même temps, il est devenu ingénieur de son. Finalement, sa carrière n’a pas pu avancer davantage avant sa participation à la 3ème saison de TheVoice en 2013 où il a remporté la deuxième place en finale avec 21% derrière le gagnant Kendji Girac dont nous vous avons déjà présenté la chanson Pour oublier .
Tout doucement envie de changer d’atmosphère d’attitude Tout doucement besoin d’amour pour remplacer l’habitude Tout simplement arrêter les minutes supplémentaires Qui font de ma vie un enfer Je l’aime encore, mais plus vraiment
Tout doucement sortir de ses draps et de son cœur Tout doucement sans faire de bruit pour pas qu’elle pleure Tout simplement changer de peau oublier tout les avants Fermer les yeux se sentir de nouveau autrement
Oh oh, tout simplement Fermer pour cause de sentiments différents Reviendrais peut-être dans un jour, un mois, un an Dans son cœur, dans sa tête Si encore elle m’attend Oh oh, tout simplement Fermer pour cause de sentiments différents Tout simplement fermer pour cause d’inventaire Dans mon cœur, dans ma tête Changer tout vraiment
Curieusement, les aiguilles tournent Mais ce ne sont pas seuls Le temps qui passe, presque en silence Quand au début on s’aime C’est pas vraiment la solitude mais c’est la certitude Elle a un sentiment indépendant de son attitude
Oh oh, tout simplement Fermer pour cause de sentiments différents Reviendrais peut-être dans un jour, un mois, un an Dans son cœur, dans sa tête Changer tout vraiment Tout simplement fermer pour cause de sentiments différents Tout simplement fermer pour cause d’inventaire Dans mon cœur, dans ma tête Si encore elle m’attend
Tout doucement sur la pointe du cœur tourner la page Tout simplement choisir un nouveau livre d’image Tout doucement réapprendre à aimer passionnément Tout simplement une autre histoire dans un monde différent
Tout simplement fermer pour cause de sentiments différents Reviendrais peut-être dans un jour, un mois, un an Dans son cœur, dans sa tête Si encore elle m’attend Oh oh, tout simplement fermer pour cause de sentiments différents Tout simplement fermer pour cause d’inventaire Dans mon cœur, dans ma tête Changer tout vraiment
Oh Oh ooohhh ooohhh oohhh, dans ma tête Si encore elle m’attend Tout doucement