Rien de mieux qu’un virelangue pour s’entraîner à prononcer distinctement le [ʃ], [ʒ], le [s] et le [z] ! Lisez donc les phrases suivantes le plus vite possible en vous enregistrant sur votre téléphone intelligent pour vous réécouter et ensuite comparer avec l’enregistrement de locuteurs natifs. Bonne chance pour éviter les noeuds dans la langue et les fous-rires !
Nous vous avons parlé des connecteurs logiques, les meilleurs amis d’un bon texte académique (voir la leçon dans la rubrique « Savoir »).
Beaucoup d’expressions parmi les connecteurs exigent le subjonctif, mais quelques-unes sont suivies de l’indicatif. Ici, vous pouvez aussi bien tester vos connaissances du subjonctif que réviser quelques connecteurs logiques. Bon travail !
Nous vous avons expliqué l’emploi les règles de l’article partitif (voir la leçon dans la rubrique « Savoir »). Maintenant, vous avez la possibilité de tester vos connaissances avec cette recette de la quiche Lorraine !
Nous vous avons expliqué l’emploi de la phrase conditionnelle (voir la leçon dans la rubrique « Savoir »). Maintenant, vous avez la possibilité de tester vos connaissances avec ce poème de Jean Tardieu !
La 17ème édition du Concours Eurovision de la chanson junior a eu lieu hier à Gliwice en Pologne. La Niçoise Carla Lazzari a représenté la France et remporté une bonne 5ème place avec sa chanson « Bim Bam Toi » que nous allons vous présenter cette semaine dans notre rubrique.
Si vous vous posez la question : « Le concours Eurovision de la chanson junior, c’est quoi ? » , laissez-moi vous donner la réponse. Le JuniorEurovision Song Contest ou JESC en anglais est le pendant du concours Eurovision pour les enfants et adolescents de neuf à quatorze ans. En effet, l’UER (Union européenne de radio-télevision) a établi une limite d’âge (16 ans) à partir de 1990, après avoir reçu des plaintes contre les représentants de la France et de l’Israel (12 et 11 ans) l’année précédente. L’idée d’une version junior du concours a alors émergé dans les années 2000, suivant l’exemple d’un concours pour les enfants en Scandinavie.
La première édition du concours avec 16 pays participants a eu lieu en 2003 à Copenhague. La France a débuté l’année suivante et remporté la 6ème place (sur 18). Malgré ce bon résultat, elle n’est retournée au concours que pour l’année dernière, où elle a presque remporté la victoire. De toute façon, le JESC ne semble pas éveiller le même intérêt que l’ESC, surtout pas autant dans l’ouest du continent.
Bien que le JESC soit organisé sur la base des règles de son « grand frère » , il y a quelques points par lesquels les deux concours se distinguent l’un de l’autre. Ainsi, de 2005 à 2015, chaque participant:e a reçu automatiquement douze points au départ, pour empêcher les enfants de terminer avec le fameux « zéro point », trop déprimant… Des règlements différents sont également en vigueur pour les titres et les prestations. Ainsi, les chansons doivent en majeure partie être écrites et chantées dans une langue nationale du pays représenté.
Mais maintenant, passons aux paroles de la chanson :
Les mots me manquent Pourtant, j’aimerais crier Muette saltimbanque à la gorge nouée
Et ça monte, ça monte, ça monte Jusqu’à c’que mon petit cœur disjoncte
Et ça fait bim-bam-boum, ça fait -pschhht!- et ça fait „vroum“ Ça fait bim-bam-boum, dans ma tête y a tout qui tourne Ça fait „chut!“ et puis „blabla!“, ça fait, comme ci-comme ça Ça fait bim, bam, ha-ha-ha, dans mon cœur, je comprends pas
Ça fait bim, bam, là, bim, bam, là Ça fait bim, bam, quoi? „I love you“ je crois qu’c’est ça Ça fait bim, bam, là, bim, bam, là Ça fait bim, bam, quoi? „I love you“ je crois qu’c’est ça Et ça fait bim-bam-boum Ça fait bim-bam-boum
J’ai beau tenter, rien ne perce Depuis mes lèvres closes Mais j’avoue, je confesse, à l’intérieur, j’explose
Et ça monte, ça monte, ça monte Jusqu’à c’que mon petit cœur disjoncte
Et ça fait bim-bam-boum, ça fait -pschhht!- et ça fait „vroum“ Ça fait bim-bam-boum, dans ma tête y a tout qui tourne Ça fait „chut!“ et puis „blabla!“, ça fait, comme ci-comme ça Ça fait bim, bam, ha-ha-ha, dans mon cœur, je comprends pas
Ça fait bim, bam, là, bim, bam, là Ça fait bim, bam, quoi? „I love you“ je crois qu’c’est ça Ça fait bim, bam, là, bim, bam, là Ça fait bim, bam, quoi? „I love you“ je crois qu’c’est ça
Il m’en faudrait du courage Pour affronter tes yeux Mais est-on jamais sage quand on est amoureux?
Et ça fait bim-bam-boum, ça fait -pschhht!- et ça fait „vroum“ Ça fait bim-bam-boum, dans ma tête y a tout qui tourne Ça fait „chut!“ et puis „blabla!“, ça fait, comme ci-comme ça Ça fait bim, bam, ha-ha-ha, dans mon cœur, je comprends pas
Ça fait bim, bam, là, bim, bam, là Ça fait bim, bam, quoi? „I love you“ je crois qu’c’est ça Ça fait bim, bam, là, bim, bam, là Ça fait bim, bam, quoi? „I love you“ je crois qu’c’est ça
Après cinq années de silence, elle est de retour – Indila ! La chanteuse française s’est fait également connaître en Allemagne quand elle a sorti son grand succès international « Dernière danse » en 2014. Vu sa popularité ici, nous ne pouvons pas faire autrement que d’accueillir dans notre rubrique « Chanson de la semaine » sa chanson de comeback « Parle à ta tête » qu’elle a sorti en août et dont le clip est sorti jeudi dernier.
Indila, de son vrai nom Adila Sedraïa, est née le 26 juin 1984 à Paris. Pourtant, elle se considère comme une enfant du monde (comme elle l’affirme aussi dans « Dernière Danse »), ayant des racines algériennes, cambodgiennes, indiennes et égyptiennes. Pour le reste, Indila reste plutôt opaque sur sa vie privée puisqu’elle ne la considère pas comme importante. Avant sa percée avec « Dernière Danse » qui l’a fait connaître au grand public français et européen, elle est apparue sur la scène musicale avec de nombreuses collaborations en duo, par exemple avec Soprano ou Patrick Bruel. Dans les années 2013 et 2014, la chanson a conquis les classements dans plusieurs pays européens en grimpant même au top en Israel, en Turquie, en Roumanie et en Grèce. Son premier album « Mini World », qui a suivi pas longtemps après, n’a pourtant pas été en reste en ce qui concerne son succès national et international. Mini World a atteint la tête du classement en France (disque de diamant), en Wallonie (disque de platine) et en Pologne, où il a même été l’album le plus vendu de l’année 2015. Une réedition de l’album lui a permis de gagner une Victoire de la musique en 2015, puis Indila a annoncé vouloir se retirer pour travailler sur un deuxième album.
Ce n’est qu’en 2019, cinq années après, que la chanteuse réapparaît sur la scène publique en nous présentant cette chanson, « Parle à ta tête », un titre qui paraît bizarre à première vue. Il est probablement dérivé de la phrase (en langue vulgaire…): « Parle à mon cul, ma tête est malade », qui signifie qu’on n’écoute pas son interlocuteur ou qu’on se moque totalement de ce qu’il dit. Le clip de la chanson est très intéressant aussi . il semble constituer le prologue du clip de « Dernière danse » (sa scène de fin semble avoir lieu au même endroit que le début de « Dernière danse »). La valise fait également son apparition dans le clip, même s’il fait inévitablement penser au film Les Animaux fantastiques, puisqu’Indila s’élève de l’intérieur de la valise comme Newt Scamander, le personnage principal dans le film. Une autre analogie entre elle et Newt est leur compagnie : Newt a un Niffleur sur lui qui , lui aussi, fait ce qui lui plaît. Ceux qui connaissent le film savent aussi qu’il joue dans les années 1920, mais les références du clip au passé ne s’arrêtent pas là. Les vêtements qu’Indila a mis dans le clip font penser à Charlie Chaplin, son comportement à Mary Poppins et son style de chant et d’articulation m’a fait tout de suite penser à Édith Piaf.
Mais maintenant, découvrez vous-même tout cela en musique et en images !
Je veux qu’on m’écoute, oui, je veux qu’on m’comprenne Je veux aimer, savoir pourquoi j’suis là, dis-moi pourquoi j’suis là Et je marche seule cachée sous mon ombrelle
S’te plaît, ne te moque pas de moi, j’vais au pôle emploi Le moral à plat
Et je fais le mariole, parfois, j’fais des marmites J’en ai marre d’aller très vite, j’peux démarrer de suite Dites-moi c’que vous en dites Oh, dites-moi c’que vous en dites
Parle p-p-p-p-p, parle à, parle à ta tête Parle à, parle à ta tête, parle à, parle à ta tête Parle à tê-tê-tê-tête, parle à, parle à ta tête Parle à, parle à ta tête, parle à, parle à ta tête
J’suis en mode burn out, est-c’qu’il faut qu’j’te l’répète ? Ça brûle, ça pique et ça monte à la tête, j’deviens encore plus bête J’garde le sourire, paraît qu’la vie est belle S’te plaît, non, non, ne me ment pas, ou,i j’ai dit „ne ment pas“ C’est bien trop pour moi
Parle p-p-p-p-p, parle à, parle à ta tête Parle à, parle à ta tête, parle à, parle à ta tête (c’est bien trop pour moi) Parle à tê-tê-tê-tête, parle à, parle à ta tête Parle à, parle à ta tête, parle à, parle à ta tête
Toutes ces belles lumières et ce tumulte autour de moi M’embrument et m’enivre d’absinthe, d’amour et j’y crois Je donnerai tout sans rien garder sauf ta réalité Je mourrai comme j’ai vécu une fois le rideau tombé L’idéal auquel je rêve, il n’a rien d’anormal Par delà, le bien, le mal le temps m’emportera Comme une rose en cristal vacille et perd tous ses pétales J’veux faire briller ma vie comme l’éclat d’une étoile Pardonne-moi le jour où je n’pourrai plus te parler Pardonne-moi chaque moment où je n’t’ai pas regardé
Oh, pardonne-moi tout le temps que je ne t’ai pas donné Et chaque lendemain qui s’ra un jour de moins Moi, je veux vivre, que mon cœur brûle, j’veux m’sentir exister Souffrir, pleurer, danser, aimer à en crever Paris, Athènes, Venise, Harlem, Moscou à tes cotés Le temps ne vaut qu’du jour où il nous est compté
Parle p-p-p-p-p, parle à, parle à ta tête Parle à, parle à ta tête, parle à, parle à ta tête Parle à tê-tê-tê-tête, parle à, parle à ta tête Parle à, parle à ta tête, parle à, parle à ta tête