Grand Corps Malade est de retour dans notre série « Chanson de la semaine » ! L’artiste français vient de publier son nouvel album qui s’appelle « Mesdames ». Sorti le 11 septembre, il a réussi à prendre la première place des ventes en France une semaine plus tard !
La chanson introductrice « Mesdames » porte le même titre que l’album et nous donne déjà un petit avant-goût et le thème de ce qui nous attendra sur l’album. GCM dédie cet album aux femmes en leur rendant hommage. La chanson, que nous vous présentons ici, sert à la fois d’introduction à l’album et de déclaration de son amour et de son gratitude envers les femmes – celles qui ont réussi à changer l’histoire et celles qui, plus modestement, enrichissent les vies de chacun de nous. A part la chanson introductrice, GCM est rejoint en duo par une autre artiste pour les neuf autres chansons, comme par exemple Louane ou Suzane qui a déjà fait son apparition dans notre série il y a peu de temps. Sur cet album bien accueilli en France dès sa sortie, les artistes consacrent les chansons à différents thèmes : la première rencontre, l’amour, un hommage à toutes les sœurs ou même l’idée de changer de sexe pour 24 heures et ainsi vivre et comprendre ce que cela signifie d’être un homme ou une femme. Mais attention, la chanson « Pendant 24h », un duo GCM et Susanne, s’exprime dans le language franc, voire crû, que nous connaissons déjà de la chanteuse.
Si vous souhaitez en apprendre davantage sur l’album ou les chansons en particulier, rendez-vous sur la page de « Le Monde » d’où je tire également les paroles. Vous trouverez des critiques ou plus d’informations sous les chansons présentées. Avant de passer aux paroles de « Mesdames », j’aimerais vous recommander fortement d’écouter aussi les autres chansons de l’album.
Veuillez accepter Mesdames ces quelques mots comme un hommage A votre gente que j’admire qui crée en chaque homme un orage Au cinéma ou dans la vie vous êtes les plus beaux personnages
Et sans le vouloir vous tenez nos cœurs et nos pensées en otage
Veuillez accepter Mesdames cette déclaration Comme une tentative honnête de réparation Face au profond machisme de nos coutumes de nos cultures Dans le grand livre des humains place au chapitre de la rupture
Vous êtes infiniment plus subtiles, plus élégantes et plus classes Que la gente masculine qui parle fort prend toute la place Et si j’apprécie des deux yeux quand tu balances ton corps J’applaudis aussi des deux mains quand tu balances ton porc
Derrière chaque homme important se cache une femme qui l’inspire Derrière chaque grand être humain précède une mère qui respire « La femme est l’avenir de l’homme » écrivait le poète Et bien l’avenir s’est installé … et depuis belle lurette
Vous êtes nos muses, nos influences, notre motivation et nos vices Vous êtes Simone Veil, Marie Curie, Rosa Parks, Angela Davis Vous êtes nos mères, vous êtes nos sœurs Vous êtes caissières, vous êtes docteurs Vous êtes nos filles et puis nos femmes Nous, on vacille pour votre flamme
Comment ne pas être en admiration et sans commune mesure Pour celles qui portent et fabriquent pendant neuf mois notre future Pour celles qui cumulent plusieurs emplois et ce sans sourciller Celui qu’elle joue dans la journée et le plus grand : mère au foyer
Veuillez accepter Mesdames cette réelle admiration De votre force, votre courage et votre détermination Veuillez accepter Mesdames mon aimable faiblesse Face à votre fragilité, votre empathie et votre tendresse
Veuillez accepter Mesdames cette petite intro Car l’avenir appartient à celles qu’on aime trop Et pour ne pas être taxé de premier degré d’anthologie Veuillez accepter Mesdames cette délicate démagogie
You are the only one, you are the only You are the only one, the only You are the only one, you are the only one You are, yes you are
Vous êtes nos muses, nos influences, notre motivation et nos vices Vous êtes Simone Veil, Marie Curie, Rosa Parks, Angela Davis Vous êtes nos mères, vous êtes nos sœurs Vous êtes caissières, vous êtes docteurs
Vous êtes nos filles et puis nos femmes Nous, on vacille pour votre flamme
Après avoir présenté des chansons plutôt sérieuses les semaines dernières, nous aimerions revenir à quelque chose de plus léger maintenant : cette semaine, nous revoyons Kendji Girac avec sa chanson « Habibi » sur notre blog.
Avec la chaleur caniculaire telle qu’elle règne en ce moment, nous n’avons même pas besoin de voyager loin pour avoir des sentiments estivaux. À tout ceux qui ont décidé de rester à Hambourg, il vous faut peut-être des mélodies chaleureuses pour évoquer une ambiance de vacances à la maison comme si vous étiez dans le Sud. « Habibi » est un choix parfait pour vous mettre dans l’ambiance. Sortie au mois de juin, c’est la chanson la plus récente de Kendji Girac, chanteur de Pour oublier.
Là, quand tu ris, quand tu pleures Quand plus rien ne compte à tes yeux C’est la vie, n’aies pas peur Rien au monde est plus fort que nous deux Qui a dit que les fleurs
Ne poussent que près de chez eux ?
Là, ils diront que c’est mieux Qu’on se quitte là, mon amour La raison, vaudrait mieux Qu’on se laisse mais mon amour Je me souviens encore Quand tu me disais
Ya habibi, ya habibi On se disait pour la vie J’ai juré, t’as promis Ya habibi
Là, quand je pleure, quand je crie Je sais que tu es là Je me perds dans le lit Quand toi, tu n’y es pas
On m’a dit : « Prends le pli » Mais je ne pense qu’à toi Là, dans mon coeur, ça fait mal Je ne fais qu’y penser Quand mes yeux font des larmes Quand les choses m’ont blessé Je me souviens encore Quand tu me disais
Ya habibi, ya habibi On se disait pour la vie J’ai juré, t’as promis Ya habibi
(Ya habibi, ya habibi) (Ya habibi, ya habibi)
Ya habibi, ya habibi
On se disait pour la vie J’ai juré, t’as promis Ya habibi
Ya habibi, ya habibi On se disait pour la vie J’ai juré, t’as promis Ya habibi
Pour la chanson de la semaine, nous invitons de nouveau l’artiste Grand Corps Malade. Vous le connaissez déjà avec sa chanson Effets secondaires , mais aujourd’hui, il nous raconte une version moderne de la tragédie shakespearienne.
L’explosion qui a ravagé le port de Beyrouth, la capitale du Liban, a bouleversé et laissé le monde entier en choc. Face à cette crise humanitaire, l’Israël a assuré son l’aide à son pays voisin. Ceci est extraoridinaire dans le sens où les deux nations sont toujours en guerre officiellement. Pourtant, ceci montre que nous pouvons surmonter différends politiques et réligieux si ce qu’il nous faut, c’est l’humanité. Dans cette interprétation moderne de Roméo et Juliette, GCM nous montre aussi qu’il serait possible de surmonter les préjugés et les hostilités qui persistent depuis longtemps si on permettait à l’amour du prochain de déterminer nos décisions.
Malheureusement, un souci technique nous empêche d’intégrer directement le vidéoclip officiel pour la chanson. Si vous souhaitez la regarder, suivez ce lien-ci.
Roméo habite au rez-de-chaussée du bâtiment trois Juliette dans l’immeuble d’en face au dernier étage Ils ont 16 ans tous les deux et chaque jour quand ils se voient
Grandit dans leur regard une envie de partage C’est au premier rendez-vous qu’ils franchissent le pas Sous un triste ciel d’automne où il pleut sur leurs corps Ils s’embrassent comme des fous sans peur du vent et du froid Car l’amour a ses saisons que la raison ignore
Roméo kiffe Juliette et Juliette kiffe Roméo Et si le ciel n’est pas clément tant pis pour la météo Un amour dans l’orage, celui des dieux, celui des hommes Un amour, du courage et deux enfants hors des normes
Juliette et Roméo se voient souvent en cachette
Ce n’est pas qu’autour d’eux les gens pourraient se moquer C’est que le père de Juliette a une kippa sur la tête Et celui de Roméo va tous les jours à la mosquée Alors ils mentent à leurs familles, ils s’organisent comme des pros S’il n’y a pas de lieux pour leur amour, ils se fabriquent un décor Ils s’aiment au cinéma, chez des amis, dans le métro Car l’amour a ses maisons que les darons ignorent
Roméo kiffe Juliette et Juliette kiffe Roméo Et si le ciel n’est pas clément tant pis pour la météo
Un amour dans l’orage, celui des dieux, celui des hommes Un amour, du courage et deux enfants hors des normes
Le père de Roméo est vénèr, il a des soupçons La famille de Juliette est juive, tu ne dois pas t’approcher d’elle Mais Roméo argumente et résiste au coup de pression On s’en fout papa qu’elle soit juive, regarde comme elle est belle Alors l’amour reste clandé dès que son père tourne le dos Il lui fait vivre la grande vie avec les moyens du bord Pour elle c’est sandwich au grec et cheese au McDo
Car l’amour a ses liaisons que les biftons ignorent
Roméo kiffe Juliette et Juliette kiffe Roméo Et si le ciel n’est pas clément tant pis pour la météo Un amour dans l’orage, celui des dieux, celui des hommes Un amour, du courage et deux enfants hors des normes
Mais les choses se compliquent quand le père de Juliette Tombe sur des messages qu’il n’aurait pas dû lire Un texto sur l’i-phone et un chat Internet La sanction est tombée, elle ne peut plus sortir Roméo galère dans le hall du bâtiment trois
Malgré son pote Mercutio, sa joie s’évapore Sa princesse est tout près mais retenue sous son toit Car l’amour a ses prisons que la raison déshonore Mais Juliette et Roméo changent l’histoire et se tirent A croire qu’ils s’aiment plus à la vie qu’à la mort Pas de fiole de cyanure, n’en déplaise à Shakespeare Car l’amour a ses horizons que les poisons ignorent
Roméo kiffe Juliette et Juliette kiffe Roméo Et si le ciel n’est pas clément tant pis pour la météo Un amour dans l’orage, celui des dieux, celui des hommes
Un amour, du courage et deux enfants hors des normes
Roméo kiffe Juliette et Juliette kiffe Roméo Et si le ciel n’est pas clément tant pis pour la météo Un amour dans un orage réactionnaire et insultant Un amour et deux enfants en avance sur leur temps.
On est lundi et cela signifie que c’est le moment de découvrir une nouvelle chanson sur notre blog. Cette semaine, nous dédions notre article à une étoile montante au firmament musical de la France : Suzane.
Pour sa présence marquée sur les scènes musicales en France pendant l’année dernière, et avant même d’avoir sorti son premier album, Suzane, née en Avignon en 1990, remporte la Victoire de la révélation scène lors des Victoires de la musique 2020. Le prix dans cette catégorie est décerné au/ à la meilleur/e artiste ou au meilleur groupe découvert sur scène dans l’année précédente. Suzane s’était produite sur un grand nombre de festivals et de concerts tout au long de l’année. Pourtant, le chemin pour y arriver était long et dur.
Suzane, de son vrai nom Océane Colom, grandit en Avignon où ses parents lui ont permis une formation artistique au sein du conservatoire du Grand Avignon. Elle y a poursuivi la danse et le chant, mais elle a quitté l’école prématurément et sans diplôme. Les attentes du métier et de la société par rapport aux corps féminins et leur normativité lui pesaient trop, et après le décès d’un ami, elle est tombée en dépression. Confrontée au chômage, elle a enchaîné plusieurs emplois différents. Ce n’est que son déménagement à Paris en 2014 qui lui fait redécouvrir le monde de la musique. Elle se remet alors à l’écriture des textes et aux cours de chant. Elle commence à écrire ses premières chanson, et après la rencontre avec le producteur Chad Boccara, ella peut sortir les premières. Ses premiers singles en poche, elle est montée sur scène et au fur et à mesure, elle a gagné en popularité.
Suzane est une militante féministe et écologiste. Lors des élections présidentielles de 2017, elle a voté blanc parce qu’elle n’a pas trouvé de candidat qui soit « réellement à l’écoute du peuple ». Cet engagement se retrouve fortement dans ses textes et son œuvre musicale. Dans ses textes, elle évoque des problèmes vécus ainsi que des sujets politiques et sociaux. Ainsi, son premier album aborde un éventail de sujets différents : La crise écologique/l’environnementalisme (Il est où le SAV?), les violences sexistes & le harcèlement sexuel (SLT), le genre, l’homosexualité et l’homophobie (P’tit gars et Anouchka), les attentes et la normativité en général (La flemme, Pas beaux et Suzane). A chaque fois, elle cherche à défier l’hétéronormativité. Le titre de l’album Toï Toï fait référence à l’expression allemande pour souhaiter bonne chance. Pour ainsi dire, l’album nous souhaite bonne chance pour relever les grands défis de notre temps.
Ainsi, dans Il est où le SAV?, Suzane critique le fait que l’humanité traite la Terre comme si on pouvait simplement l’échanger dans le service après-vente.
On a cassé la planète, il est où le SAV ? On a cassé la planète, et ça tout le monde savait
Dans la vie, y’a des cactus, et sur ces mêmes cactus, depuis y’a du plastique (Aïe)
Sur les plages de Koh-Lanta, derrière les candidats, c’est pas si idyllique Y’a des pailles McDo qui sirotent sur l’eau, Coca plastique qui flotte sur le Pacifique Un Capri-Sun à la dérive, qui finit sur la rive dans la bouche d’une tortue
Ça s’réchauffe, ça s’réchauffe, ça s’réchauffe La planète a la tête en surchauffe Ça s’réchauffe, ça s’réchauffe, ça s’réchauffe La planète a la tête en surchauffe
On a cassé la planète, il est où le SAV ? On a cassé la planète, et ça tout le monde savait On a cassé la planète, il est où le SAV ?
On a cassé la planète, et ça tout le monde savait
Y’a comme un air de chicha sur les buildings pékinois, le smog made in China Les usines crachent leurs poumons, on est tous au premier balcon pour voir le ciel couleur béton On mange des glaces en février, y’a plus de glace sur les glaciers, les ours polaires vont transpirer Bulldozers dans les forêts, l’orang-outan est délogé pour d’la pâte à tartiner
Ça s’réchauffe, ça s’réchauffe, ça s’réchauffe La planète a la tête en surchauffe Ça s’réchauffe, ça s’réchauffe, ça s’réchauffe
La planète a la tête en surchauffe
On a cassé la planète, il est où le SAV ? On a cassé la planète, et ça tout le monde savait On a cassé la planète, il est où le SAV ? On a cassé la planète, et ça tout le monde savait
(La planète a la tête en surchauffe La planète a la tête en surchauffe À toi qui danses)
J’me dis parfois : „T’façon, il est trop tard“ Que sommes-nous face à l’euro, le dollar ? Un bout de charbon dans une marée noire Une tumeur qui ne crée que des cauchemars
Mais je me concentre sur ce que je veux donner Une énergie commune qui peut rassembler J’m’apprêtais à contacter le SAV Mais le numéro est dévié sur ma ligne
On a cassé la planète, il est où le SAV ? (il est où le SAV ?) On a cassé la planète, et ça tout le monde savait (et ça tout le monde savait, et ça tout le monde savait) On a cassé la planète, il est où le SAV ? (il est où le SAV ?) On a cassé la planète, et ça tout le monde savait (et ça tout le monde savait, et ça tout le monde savait)
Christophe Maé, l’artiste dont la chanson « Casting » est le sujet de cet article cette semaine, a quelque chose en commun avec l’artiste de la semaine dernière. Comme Emmanuel Moire, il doit sa notoriété auprès un plus grand public à son rôle dans la comédie musicale Le Roi Soleil.
Avant cette apparition sur scène la musique, n’a pas toujours été sa passion. Né le 16 octobre 1975 à Carpentras dans le Vaucluse, Christophe Martichon était d’abord passionné de sport, qu’il a dû abandonner à l’âge de 16 ans pour des raisons médicales. C’est alors qu’il découvre la musique et qu’il apprend à jouer de l’harmonica et de la guitare. Il devient pâtissier avant de se lancer complètement dans la musique en se produisant dans des bars. Il participe également à l’émission de talent Graines de star. En 2005, il est engagé pour la comédie musicale Le Roi Soleil à côté d’Emmanuel Moire. Deux ans après, il publie son premier album Mon paradis, dont le premier single « On s’attache » grimpe au top du classement français, un succès qu’il pourra répéter avec « Dingue, Dingue, Dingue » en 2010. Depuis, cinq autres albums sont parus, dont quatre classés aussi au top des ventes (tandis que le dernier est seulement grimpé jusqu’à la 2ème position).
Sur celle-ci, La Vie d’Artiste, vous trouvez aussi la chanson « Casting ». Comme le titre l’évoque, Christophe y parle d’un pilier très centrale de l’industrie artistique pendant les deux dernières décennies: les télé-crochets. Tous les ans, une multitude de telles émissions passent à la télé et servent d’amusement pour les uns et de pépinières de rêve pour les autres. Cette culture du télé-crochets ouvre à chacun et chacune de nous des perspectives de réussite dans la vie. Avec cette vision d’une meilleure vie en tête, des millions de personnes se rendent aux castings pour les télé-crochets chaque saison. Dans « Casting », Christophe nous laisse regarder à l’intérieur des participant.e.s de ces émissions et nous révéle tout l’éventail de leurs émotions et de leurs pensées
Mesdames, Messieurs, excusez-moi Vous savez pour moi, c’est la première fois Et j’ai la voix qui tremble un peu, je sais Et vos lumières dans les yeux
Mais Mesdames, Messieurs, écoutez-moi J’ai pas grand-chose à part ma voix Je rêve pas de fortune Juste de lumières qui s’allument
Mesdames, Messieurs, regardez-moi Si je suis là, c’est que j’y crois Ils vous le diront, eux, que j’ai du talent Que ce soit mes potes ou mes parents
Mesdames, Messieurs, croyez-moi Vous savez, je ne sais faire que ça, moi Je veux plus chanter dans ma chambre Je veux qu’on m’écoute, pas qu’on m’entende
Mesdames, Messieurs, emmenez-moi Je ne veux pas rentrer chez moi
Y’a rien à faire là-bas Y’a rien à faire là-bas Mesdames, Messieurs, me laissez pas Je ne veux pas rentrer chez moi Y’a rien à faire là-bas J’ai rien à faire là-bas
Mesdames, Messieurs, deux secondes à peine Je peux vous faire rire, vous faire de la peine Mais vous savez, il en faut de l’audace C’est tellement dur de se faire une place
Mesdames, Messieurs, je sais que je suis bon C’est ce qu’ils m’ont dit à la maison Ils disent que je suis le plus beau Que je suis un sacré numéro
Messieurs Dames, j’suis malléable
Jeune, ambitieux, capable Je peux être sale, je peux être propre Je peux faire du jazz ou du hip-hop, moi
Mesdames, Messieurs, je vous en supplie J’en ai pas dormi de la nuit Vous faites rêver vous et vos émissions Je pensais la connaître la chanson
Mesdames, Messieurs, emmenez-moi Je ne veux pas rentrer chez moi Y’a rien à faire là-bas Y’a rien à faire là-bas Mesdames, Messieurs, me laissez pas Je ne veux pas rentrer chez moi Y’a rien à faire là-bas J’ai rien à faire là-bas
Hey ! Mesdames, Messieurs, Mesdames, Messieurs, ne partez pas ! Mais qu’est-ce qu’il y a qui ne va pas ? Je veux mener la vie d’artiste Ne plus être seul, ne plus être triste
Mesdames, Messieurs, tu veux que je te dise On se reverra sûrement pas J’irai chanter devant l’église Peut-être que le Bon Dieu lui m’écoutera
Et moi je rêve, accroché à la lune Et moi je rêve de décrocher la lune Et moi je rêve de lumières qui s’allument Et moi je rêve, je rêve…
Et moi je rêve, accroché à la lune Et moi je rêve de décrocher la lune
Et moi je rêve de lumières qui s’allument Et moi je rêve, je rêve…