Le 29 octobre 2019, 200 lycéen.ne.s de Hambourg se sont rendu.e.s à l’Université avec leurs professeur.e.s de francais, à l’invitation de l’Institut de Romanistique, pour participer à une Journée d’étude proposée dans le cadre du projet intitulé « Atelier des mondes francophones : aux marges du Sahara » et soutenu par le Lehrlabor du Universitätskolleg de l’Université (pour en savoir plus sur ce projet, regardez ici sa présentation en allemand).
Les élèves ont pu entendre trois conférences, en allemand et en francais, et découvrir 10 posters consacrés à différents pays d’Afrique francophone subsaharienne. Ces posters avaient été réalisés par les étudiant.e.s de Romanistique qui, présent.e.s, ont pu répondre aux questions des élèves sur les pays et les oeuvres culturelles présentés (pour chaque pays, un film ou une série, un livre ou une BD et une chanson), mais aussi sur les études à l’Université de Hambourg.
Une Journée d’études intense et riche d’échanges, dont tou.te.s les participant.e.s et intervenant.e.s souhaitent qu’elle devienne un rendez-vous annuel entre l’Université et les lycées hambourgeois. A suivre !
La période est à l’introspection : nous sommes plus ou moins confinés dans nos logements et nous passons beaucoup de temps en ligne. Pour changer, pourquoi ne pas écouter et/ou regarder les informations francaises du jour de votre naissance ? Un bon exercice de compréhension orale, et un moyen un peu décalé de se souvenir de l’actualité en France et dans le monde au moment où vous avez vu le jour ! Ce service est proposé par l’INA, l’Institut national de l’audiovisuel, qui collecte depuis 1974 des sons et des images et constitue ainsi la mémoire audiovisuelle du pays. Le site de l’INA constitue également une mine de ressources audiovisuelles pour les enseignant.e.s et même un site de vidéos à la demande (VOD), intitulé madelen, sur lequel vous trouverez, pour un coût très modique, des films et des séries cultes de l’histoire de la télévision et du cinéma.
Rien de mieux qu’un virelangue pour s’entraîner à prononcer distinctement le [ʃ], [ʒ], le [s] et le [z] ! Lisez donc les phrases suivantes le plus vite possible en vous enregistrant sur votre téléphone intelligent pour vous réécouter et ensuite comparer avec l’enregistrement de locuteurs natifs. Bonne chance pour éviter les noeuds dans la langue et les fous-rires !
Un abstract compte environ 200 mots (sans compter les articles), soit entre 150 (minimum) et 250 mots (maximum).
Un abstract doit être
clairement structuré.
Une perspective subjective, et
donc l’usage du « je », sont autorisés.
Exigences de contenu :
Un abstract s’articule autour
d’une question pertinente (une problématique), à laquelle vous allez apporter
une réponse précise et convaincante que vous esquissez dès l’abstract.
Ce qu’un abstract
n’est pas…
Ce n’est ni un résumé exhaustif du futur article, ni un résumé de son
argumentation, ni encore un panorama de la recherche sur le sujet choisi.
Ce n’est pas une simple déclaration d’intention. Le lecteur doit
comprendre où vous voulez aller et donc avoir un aperçu de vos résultats.
Ce n’est pas un texte écrit au registre familier ou courant, avec des
phrases incomplètes ou nominales ou des abréviations.
Ce n’est pas un texte rédigé au passé (le passé est réservé au résumé, par
exemple au résumé de la thèse de doctorat) ou à la forme passive.
Ce n’est pas un texte avec des exemples ou des citations.
Ce n’est pas un texte entrecoupé de tableaux ou de schémas.
Ce qu’un abstract est…
C’est
un texte court qui doit donner au lecteur l’envie de lire le futur article ou
de vous inviter à son colloque pour écouter votre conférence.
C’est
un texte court qui aide le lecteur en formulant des phrases claires/explicites
et en utilisant des « balises de lecture » pour marquer chaque étape.
C’est
un texte qui engage son auteur (forme « déclarative », pas
descriptive).
C’est
un texte précis, concis, structuré et cohérent :
précis :
tous les mots-clés de votre problématique doivent y figurer (il faut donc bien
les identifier avant !). Chaque mot (substantifs/concepts, verbes,
adjectif de description ou de jugement, connecteurs logiques) doit être choisi
avec soin.
concis :
1 phrase = 1 idée.
structuré :
3 grandes étapes
1. Introduction : max. 20% du texte/1 à 2 phrases ; contexte général dans
lequel s’inscrit le travail ? quel corpus (auteur, œuvre) ? quoi ?
pourquoi ?
2.Problématique : question(s) + méthode
(cadre théorique + chemin que vous allez suivre pour répondre à la question
centrale de votre travail). Qu’allez-vous étudier ? Que
cherchez-vous ? Quelles sont les grandes pistes de votre travail ? C’est dans cette partie centrale que votre « voix » doit se faire
entendre le plus : votre problématique intéressera le lecteur si elle est
originale dans son approche (sa perspective) ou ses résultats
(annoncés/attendus), si elle est spécifique et vous est propre.
3.Conclusion : max. 20% du
texte ; hypothèse/résultats (supposés/envisagés – vous ne savez pas
encore tout, vu que votre article n’est pas encore écrit, mais vous avez déjà
une idée précise de ce que vous cherchez, et donc une idée au moins partielle
de ce que vous allez trouver !) ; quelles en sont les conséquences ?
cohérent :
cohérence titre/texte ; cohérence question/réponse ; cohérence du
temps de l’écriture (présent + futur de l’indicatif) ; absence de
contradiction ; continuité dans la progression (progression à thème
constant ou à thème évolutif).
Quelques conseils pratiques
La problématique
constitue le cœur de votre abstract. Consacrez du temps pour formuler votre question
de manière précise. Attention : une problématique exige une réponse
argumentée. Ce n’est donc pas une question qui appelle une réponse purement
descriptive. Pour la formuler, pensez à des mots interrogatifs comme
« dans quelle mesure », « en quoi », « comment »,
etc.
En parallèle ou même
en amont de votre travail sur la problématique, préparez la liste des mots-clés
de votre futur article ou de votre future conférence. Travailler sur les
mots-clés vous aidera à formuler votre abstract de manière plus précise.
Suivez le plan en
trois étapes et procédez de manière systématique.
Ecrivez sans vous occuper du nombre de mots. Vous raccourcirez plus tard !
Lors de la relecture,
remplacez les verbes passe-partout (« il y a », « est »,
« on voit », etc.) par des verbes d’ »action » (constituer,
mettre en lumière, etc.) et les tournures passives ou impersonnelles par des phrases
actives (l’attribut du sujet des phrases impersonnelles ou le COD des verbes
« passe-partout devient le sujet de la phrase, suivi d’un verbe du
registre soutenu), puis retravaillez la ponctuation (virgules, points-virgules,
deux points).
Vous pouvez utiliser
le présent et le futur de l’indicatif (J’essaierai
de montrer que… Je m’attacherai en particulier à tel ou tel aspect… Mon
attention se portera d’abord sur… On pourra ainsi se demander si…). Pour
la formulation de la problématique, de vos hypothèses et résultats, vous pouvez
aussi utiliser le conditionnel.
Pour vous aider dans
le travail de reformulation : Dictionnaire
des combinaisons de mots (Le Robert).
Voici quelques citations célèbres de la littérature francaise, pour vous aider à bien prononcer les voyelles. A vous la déclamation théâtrale et poétique ! Et en cas de doute sur la prononciation, cliquez sur le nom de l’auteur et le titre du texte : vous entendrez l’enregistrement du vers par une actrice ou un acteur francophone.