La chanson de la semaine « Santé » de Stromae

La chanson de la semaine « Santé » de Stromae

Le chanteur belge Stromae s’est fait connaître avec des hits internationaux comme « Papaoutai » ou  « Alors On Danse ». En 2016, l’auteur-compositeur-interprète annonce publiquement qu’il doit faire une pause pour des raisons de santé. À partir de là, le chanteur s’est fait bien discret (à l’exception d’un single).

En 2021, il fait son retour avec le single « Santé », que l’on retrouve également sur l’album sorti cette même année. Il aborde ainsi dans les paroles de sa chanson un sujet d’actualité, qui a attiré l’attention du discours public en raison de la pandémie de coronavirus. Il s’agit des travailleurs marginalisés, considérés comme moins honorables par la société, d’abord ceux qui travaillent dans le secteur des services, comme les serveurs, les nettoyeurs ou les personnes chargées de la propreté des toilettes. Des personnes qui permettent à d’autres gens de faire la fête et la rendent plus agréable, sans pour autant recevoir de reconnaissance. Par cette chanson, le chanteur exprime sa solidarité avec ces personnes

Si vous aimez la musique de Stromae, nous vous recommandons d’écouter son album, sorti en mars de cette année !

Paroles

À ceux qui n’en ont pas
À ceux qui n’en ont pas

Rosa, rosa
Quand on fout le bordel, tu nettoies
Et toi, Albert
Quand on trinque, tu ramasses les verres
Céline, bataire
Toi, tu t’prends des vestes au vestiaire
Arlette, arrête
Toi la fête tu la passes aux toilettes

Et si on célébrait ceux qui ne célèbrent pas
Pour une fois, j’aimerais lever mon verre à ceux qui n’en ont pas
À ceux qui n’en ont pas

Quoi les bonnes manières?
Pourquoi j’f’rais semblant?
Toute façon elle est payée pour le faire
Tu t’prends pour ma mère?
Dans une heure j’reviens, qu’ce soit propre
Qu’on puisse y manger par terre
Trois heures que j’attends, franchement
Il les fabrique ou quoi?
Heureusement qu’c’est que deux verres
Appelle-moi ton responsable
Et fais vite, elle pourrait se finir comme ça ta carrière

Oui, célébrons ceux qui ne célèbrent pas
Encore une fois, j’aimerais lever mon verre à ceux qui n’en ont pas
À ceux qui n’en ont pas
À ceux qui n’en ont pas

Frotter, frotter
Mieux vaut ne pas s’y
Frotter, frotter
Si tu n’me connais pas
Brosser, brosser
Tu pourras toujours te
Brosser, brosser
Si tu ne me respectes pas

Oui, célébrons ceux qui ne célèbrent pas
Encore une fois, j’aimerais lever mon verre à ceux qui n’en ont pas
À ceux qui n’en ont pas

Pilotes d’avion ou infirmières
Chauffeurs de camion, hôtesses de l’air
Boulangers ou marins-pêcheurs
Un verre aux champions des pires horaires
Aux jeunes parents bercés par les pleurs
Aux insomniaques de profession
Et tous ceux qui souffrent de peines de cœur
Qui n’ont pas le cœur aux célébrations

Qui n’ont pas le cœur aux célébrations

La chanson de la semaine « Où va le monde » de La Femme

La chanson de la semaine « Où va le monde » de La Femme

Connaissez-vous ces chansons qui ont une mélodie qui reste en tête pendant des jours ou des semaines ? Notre chanson de la semaine a une mélodie accrocheuse et des paroles auxquelles on reste attaché grâce à un rythme régulier. Il s’agit de « Où va le monde » du groupe de musique français La Femme. Le style musical est pop-rock et les chansons les plus récentes reprennent des éléments de la cold wave et de la scène psychédélique.

Dans « Où va le monde » , nous avons le sentiment d’accompagner un monologue intérieur. Le narrateur-témoin semble avoir été déçu à plusieurs reprises. Les paroles de la chanson posent de nombreuses questions. Outre le thème d’une relation amoureuse décevante et terminée, les relations humaines en elles-mêmes sont critiquées et remises en question. Le locuteur semble avoir vécu de nombreuses expériences qui l’ont déçu. Il cherche la clarté et une réponse à ses questions, tout en sachant qu’il ne la trouvera pas toujours.

Le refrain, chanté par une femme, ne revient que deux fois, mais il est tout de même très efficace. Dans la deuxième partie, la première ligne du refrain passe de « Et moi, je ne veux plus être la bonne poire » à « Mais moi je ne serai plus la bonne poire ». Cela nous montre une évolution dans le texte de la chanson qui ressemble à un monologue. ( « Être une bonne poire », signifie en français que l’on est naïf et facilement influençable.)

Malgré des paroles plutôt critiques et réfléchies, la chanson remonte le moral grâce à sa mélodie accrocheuse et vivante et invite à profiter de la vie, malgré les nombreuses déceptions qui font tout simplement partie de la vie.

Avez-vous aimé cette chanson ? Lisez ici un autre article de notre blog, dans lequel nous vous présentons une autre chanson du groupe !

Paroles

Mais où va le monde
Pourquoi des fois, je me demande
Si les filles et les garçons si cruels
Où sont mes vrais amis
Pourquoi je me méfie
Qu’as tu pu bien faire de tous ces sacrifices
Oui personne n’est fidèle
Mais pourtant la vie doit rester toujours belle
Et peu importe si l’Homme
Reste si cruel avec ceux qu’il aime
Il faut sans doute pardonner
Et mettre son ego de côté
Pourquoi tout le monde
Se ment et se trompe jusqu’à se trainer
Dans la misère la plus totale
Donnez ma confiance et mon cœur
Pourquoi ça me fait si peur
Est-ce bien normal, non ça n’est pas normal?

Et moi, je ne veux plus être la bonne poire
Je ne veux plus gâcher ma vie
Avec des histoires
Qui finissent toujours en larmes ou en cauchemar
Je ne veux plus broyer du noir

Je n’ai plus d’estime pour moi
Je n’ai plus d’estime pour toi
Tant pis pour pour ça, tant pis pour ça
Je continue mon chemin, tu es déjà très très loin
Très loin derrière moi, très loin derrière moi
Oui, c’était une belle histoire
Pour finalement taire mon regard foudroyé
Sans me retourner
Je pars comme je suis venu
Encore plus déçu, et le pire dans tout ça
C’est que je reste un inconnu pour toi
Par pitié arrêtez
De me planter des couteaux dans le dos
Ou mon corps va finir
Par devenir un filet de cicatrices
Qui ne retiendra en moi
Que les mauvais côtés de toi
Désormais je n’en peux plus
Je veux partir très très loin
Je pleure et je renifle
C’est la larme de trop
Qui fait déborder mes yeux
Et m’a rendu malheureux

Mais où va le monde, où va le monde?
Mais où va le monde?

Mais où va le monde ?
Pourquoi chaque fois
Que je veux bien faire les choses
Virent toujours de travers
Pourquoi les gens se mentent
Pourquoi les gens se trompent?
Est-ce que toi aussi
Des fois tu te demandes pourquoi
La vie est si compliquée
Surtout quand deux personnes s’aiment
Mais qu’ils semblent être bien ensemble
Ça parait si facile
Alors comment ça se fait qu’à chaque fois
Ça finit en pleurs
Je n’en peux plus des histoires, futiles
Je n’en peux plus de tous ces bourreaux
Et de toutes ces victimes
L’homme se contredit à longueur de journée
Il ne sait pas ce qu’il veut
Et c’est pour ça qu’on se fait du mal
Est-ce bien normal?
Il y a des questions où je sais
Que je ne trouverai jamais la réponse
Il y a des choses auxquelles
On ne peut rien faire
Il faut sans doute s’en moquer
Et passer à travers

Mais moi je ne serai plus la bonne poire
Je ne veux plus gâcher ma vie
Avec des histoires
Qui finissent toujours en drames ou en cauchemars
Je ne veux plus broyer du noir

Et moi, je ne veux plus être la bonne poire
Je ne veux plus gâcher ma vie
Avec des histoires
Qui finissent toujours en larmes ou en cauchemar
Je ne veux plus broyer du noir

La chanson de la semaine  « 3SEX » d’Indochine et Christine and the Queens

La chanson de la semaine « 3SEX » d’Indochine et Christine and the Queens

Aujourd’hui, nous vous présentons une chanson des années 80 qui a été réenregistrée l’année dernière et qui n’a rien perdu de son actualité. Indochine est un nom marquant et connu dans l’histoire du pop-rock français. Le groupe a été créé au début des années 80 et existe encore aujourd’hui. Pour certains de leurs auditeurs et auditrices, ils sont des représentants importants du mouvement LGBTQ+. Certaines de leurs chansons sont consacrées à la lutte contre l’homophobie et la transphobie. Parmi elles, Stef II (dont le clip a été interdit pendant un certain temps dans certains pays parce qu’il montrait deux femmes dans une scène d’amour), Marilyn (une chanson sur la bisexualité) et 3e sexe, notre chanson de la semaine. Pour un revival, Indochine a enregistré un duo avec le chanteur non-binaire Christine and the Queens. Elle est l’un des premiers artistes à se classer en dehors du système binaire des genres. Ensemble, ils ont enregistré le duo dans une nouvelle version et obtenu plus du double de clics sur YouTube que la version originale.

La chanson est sortie pour la première fois en 1985. Les paroles de la chanson ne sont pas évidentes pour l’époque. Il traite de l’écart par rapport aux images normatives des sexes  / genres et évoque des images « de garçons au féminin » et « de filles au masculin ». Le thème et la lutte des mouvements LGBTQ+ sont – malheureusement – toujours d’actualité et n’ont pas cessé aujourd’hui. Les personnes concernées sont toujours exposées à des actes de haine et de violence et sont discriminées et désavantagées par une grande partie de la société. Des titres musicaux comme 3 SEX peuvent contribuer à repenser le concept de genre en dehors des normes traditionnelles et à élargir la tolérance de la société pour la diversité. Laissez-vous convaincre par cette chanson !

Paroles

Dans la rue, des tenues charmantes
Maquillé comme mon fiancé
Garçon, fille, l’allure stupéfiante
Habillé comme ma fiancée
Cheveux longs, cheveux blonds colorés
Toute nue dans une boîte en fer
Il est belle, il est beau décrié

L’outragé mais j’en ai rien à faire
J’ai pas envie de la voir nue
J’ai pas envie de le voir nu
Et j’aime cette fille aux cheveux longs
Et ce garçon qui pourrait dire non

Hey, hey

Et on se prend la main
Et on se prend la main
Une fille au masculin
Un garçon au féminin
Et eux ne valaient rien
Et eux ne valaient rien
Et on en a plus besoin
Et on en a plus besoin

Des visages dans des cheveux d’or
Qui oublient leur vertu
Mais c’est pas vrai qu’ils ont l’air d’un conquistador
Asexués une fois dévêtus
Qui croire quand on les voit comme ça
Excitant toutes les petites filles
Pourquoi on n’y croit plus comme ça?
Isolé dans un corps presqu’il

On se prend la main (on se prend la main)
Et on se prend la main (on se prend la main)
Des garçons au féminin (des garçons au féminin)
Des filles au masculin (des filles au masculin)

Des robes longues pour tous les garçons
Habillés comme ma fiancée
Pour des filles sans contrefaçons
Maquillées comme mon fiancé
Le grand choc pour les plus vicieux
C’est bientôt la chasse aux sorcières
Ambiguë jusqu’au fond des yeux
Le retour de Jupiter

Et j’aime cette fille aux cheveux longs
Et ce garçon qui pourrait dire non
J’ai pas envie de la voir nue
J’ai pas envie de le voir nu

Hey, hey

On se prend la main (on se prend la main)
Et on se prend la main (on se prend la main)
Des garçons au féminin (des garçons au féminin)
Des filles au masculin (des filles au masculin)

Et on se prend la main (on se prend la main)
Et on se prend la main (on se prend la main)
Des garçons au féminin (des garçons au féminin)
Des filles au masculin (des filles au masculin)

Et on se prend la main (on se prend la main)
Et on se prend la main (on se prend la main)
Des filles au masculin (des filles au masculin)
Des garçons au féminin (des garçons au féminin)

Et on se prend la main (on se prend la main)
Et on se prend la main (on se prend la main)
Des garçons au féminin (des garçons au féminin)

Colette

Colette

  1. 1) Biographie
  2. 2) Époque
  3. 3) Fragment textuel

par Emma G.

1) Biographie

Sidonie-Gabriel Colette, auteur, journaliste et actrice française, naît le 28 janvier 1874 dans un petit village de l’Yonne . Son père est un ancien soldat et capitaine et elle a trois frères et sœurs. Colette va à l’école publique jusqu’à l’âge de dix-sept ans.  A l’âge de 16 ans, elle rencontre son futur mari Henry Gauthier Villars, qui était de quatorze ans son aîné. Ils se marient en 1893 et déménagent à Paris. Henry Gauthier Villars, appelé Willy, est un journaliste et homme de lettres qui n’écrit pas ses textes lui-même et qui fait travailler de nombreux prête-plumes. Pendant leur séjour à Paris, Colette reste en contact avec sa mère en lui écrivant des lettres. 

En 1900, son premier livre sur le personnage de Claudine, Claudine à l’école, est publié sous le nom de Willy. C’est une série de livres dans lesquels on suit la vie d’une jeune femme. Le livre atteint une popularité rapide et Willy convainc Colette d’écrire plus de livres sur ce personnage. Il y a même eu une adaptation pour le théâtre. La série est inspirée de sa vie à l’école et en tant que femme mariée à Paris. Les autres livres de la série de Colette ont été publiés en 190, 1902 et 1903. 

En 1906, Colette et Willy divorcent et bien que Colette ait tenté de publier des livres sous le nom « Colette Willy », les romans de Claudine seront toujours publiés sous le nom de Willy. Ainsi Villars reçoit toutes les recettes de cette série : il possède toujours les droits d’auteur. Après le divorce, Colette commence Musikpädagogine à travailler comme journaliste et actrice pour gagner de l’argent. Pendant cette période, Colette a des relations avec des femmes et en 1907, elle joue dans la pièce Rêve d’Égypte au Moulin Rouge où elle cause un scandale ayant embrassé une autre femme sur la scène. En 1912 Colette époses Henry de Jauvel avec qui elle a une fille, mais ils divorcent en 1924. En 1925, elle épouse Maurice Gudeket avec lequel elle reste mariée toute sa vie. En 1954 ,Colette meurt à l’âge de 81 et elle est la première femme qui reçoit des funérailles nationales en France.

Il y a beaucoup d’éléments autobiographiques dans ses romans. Ainsi, ses romans sont souvent situés à Paris où dans la campagne de la Bourgogne. Les thèmes de ses ouvrages sont les relations entre les sexes, la vie maritale, la sexualité féminine, mais aussi la nature.

2) Époque

Colette a vécu à Paris pendant la Belle Époque, une période allant de 1870 au début de la Première Guerre mondiale en 1914. C’était une période où la bourgeoisie a acquis une position plus importante qu’avant en politique et dans la sphère artistique. À Paris, il y a aussi eu des évènements très importants comme les Exhibitions universelles de 1889 et de 1900 pour lesquelles entre autres la tour Eiffel a été construite. Dans la littérature et les arts il n’y a pas eu de mouvement dominant, mais beaucoup de courants différents comme le réalisme, le naturalisme ou l’impressionnisme. Toutefois, on peut voir une multiplication des auteurs émancipés qui traitent de la position de la femme et des relations saphiques. Colette fait sans doute partie de ce groupe, mais il est difficile de la catégoriser dans un seul courant. Cependant, ses romans, qui contiennent beaucoup de descriptions et de protagonistes, tels que des femmes, des acteurs et des danseurs pauvres non hétérosexuels, – figures marginalisés par la société contemporaine – peuvent plutôt être classés dans le réalisme.

3) Fragment textuel

Le premier chapitre du roman Claudine à l’école est un bon exemple de beaucoup des traits typiques de l’œuvre de Colette. L’extrait est l’introduction de son personnage Claudine et de sa vie. La narratrice est intra- et homodiégétique, voire autodiégétique, puisque Claudine raconte son histoire tout en étant la protagoniste. Il y a aussi une focalisation sur la nature du village où Claudine habite. Les thèmes du livre sont les problèmes typiques qu’une jeune fille vit à l’école et que l’auteur prend au sérieux. On peut donc déjà voir des aspects importants des textes de Colette : elle se focalise sur les thèmes féminins, un domaine négligé par beaucoup d’auteurs de l’époque. Mais surtout, ce chapitre montre le biais autobiographique de Colette : son enfance dans la campagne, sa vie maritalle à Paris, et sa vie en tant qu’actrice plus libérée. Bien qu’on doive toujours différencier entre l’auteur et le personnage, il est très clair que Colette s’inspire de sa propre vie.

Au niveau du discours, les circonstances de publication des romans de Colette créent une situation unique, car il est question d’un redoublement de la situation de communication. En effet, le nom d el’auteur des éditions initiales est différent de celui des éditions publiées plus tard qui portent Colette comme nom d’auteur. Les lecteurs des premières éditions ne savaient pas que le livre était écrit par Colette. Ainsi, ils ont dû croire que l’auteur était Willy et, par conséquent, ont imaginé une voix narrative masculine et non pas celle d’une femme avec une enfance très similaire à celle de la protagoniste. Ils ont donc perdu beaucoup d’éléments pour interpréter le texte, sans compter que le contexte de communication a changé avec le temps.

Références bibliographiques

Schoeller, Guy (Hg.): Colette. Romans, récits, souvenirs (1900 – 1919). Paris: Robert Laffont 1989

Grimm, Jürgen (Hg.): Französische Literaturgeschichte. Stuttgart: J.B.Metzler 2006

Berthier, Patrick & Jarrety, Michel (Hg.): Histoire de la France littéraire. Modernités XIXe-XXe siècle. Paris: Quadrige 2006.

La chanson de la semaine  « Le vent » de René Aubry

La chanson de la semaine « Le vent » de René Aubry

L’été touche à sa fin et avec l’automne arrive le vent froid qui nous accompagnera tout au long des prochaines saisons. Aujourd’hui, nous vous présentons une chanson du compositeur français René Aubry, qui représente le vent comme un fripon effronté qui a tendance à embêter les gens fâchés. René Aubry a conçu nombre de ses œuvres pour diverses chorégraphies de danse et autres films, l’une de ses chansons « Mémoires de Futur » a même été utilisée dans le documentaire « Pina » (qui traite de la célèbre danseuse Pina Bausch). La chanson de la semaine, « Le vent », fait partie de l’album « Plaisirs d’amour » qui est un album acoustique dans lequel René Aubry mélange des éléments musicaux plutôt classiques avec un style de jeu moderne. L’album est parfait pour les froides journées d’automne, où l’on se détend à la maison avec une tasse de thé, tout en lisant ou en travaillant. Les mélodies invitent les auditeurs à un voyage musical qui fait naître des images et des associations d’idées très personnelles. « Le vent » est l’une des rares chansons avec des paroles qui accompagnent la musique et racontent une brève histoire. Le Pont des Arts qui enjambe la Seine est l’un des ponts piétonniers les plus connus du centre de Paris. Alors, laissez-vous emmener dans une toute petite balade musicale à travers le Paris automnal !


Paroles

Si, par hasard
Sur l’Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent fripon
Prudenc‘, prends garde à ton jupon

Si, par hasard
Sur l’Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent maraud
Prudent, prends garde à ton chapeau

Les jean-foutre et les gens probes
Médis’nt du vent furibond
Qui rebrouss‘ les bois, détrouss‘ les toits, retrouss‘ les robes

Des jean-foutre et des gens probes
Le vent, je vous en réponds
S’en soucie, et c’est justic‘, comm‘ de colin-tampon

Si, par hasard
Sur l’Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent fripon
Prudenc‘, prends garde à ton jupon

Si, par hasard
Sur l’Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent maraud
Prudent, prends garde à ton chapeau

Bien sûr, si l’on ne se fonde
Que sur ce qui saute aux yeux
Le vent semble une brut‘ raffolant de nuire à tout l’monde

Mais une attention profonde
Prouv‘ que c’est chez les fâcheux
Qu’il préfèr‘ choisir les victimes de ses petits jeux

Si, par hasard
Sur l’Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent fripon
Prudenc‘, prends garde à ton jupon

Si, par hasard
Sur l’Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent maraud
Prudent, prends garde à ton chapeau