La chanson de la semaine  « 3SEX » d’Indochine et Christine and the Queens

La chanson de la semaine « 3SEX » d’Indochine et Christine and the Queens

Aujourd’hui, nous vous présentons une chanson des années 80 qui a été réenregistrée l’année dernière et qui n’a rien perdu de son actualité. Indochine est un nom marquant et connu dans l’histoire du pop-rock français. Le groupe a été créé au début des années 80 et existe encore aujourd’hui. Pour certains de leurs auditeurs et auditrices, ils sont des représentants importants du mouvement LGBTQ+. Certaines de leurs chansons sont consacrées à la lutte contre l’homophobie et la transphobie. Parmi elles, Stef II (dont le clip a été interdit pendant un certain temps dans certains pays parce qu’il montrait deux femmes dans une scène d’amour), Marilyn (une chanson sur la bisexualité) et 3e sexe, notre chanson de la semaine. Pour un revival, Indochine a enregistré un duo avec le chanteur non-binaire Christine and the Queens. Elle est l’un des premiers artistes à se classer en dehors du système binaire des genres. Ensemble, ils ont enregistré le duo dans une nouvelle version et obtenu plus du double de clics sur YouTube que la version originale.

La chanson est sortie pour la première fois en 1985. Les paroles de la chanson ne sont pas évidentes pour l’époque. Il traite de l’écart par rapport aux images normatives des sexes  / genres et évoque des images « de garçons au féminin » et « de filles au masculin ». Le thème et la lutte des mouvements LGBTQ+ sont – malheureusement – toujours d’actualité et n’ont pas cessé aujourd’hui. Les personnes concernées sont toujours exposées à des actes de haine et de violence et sont discriminées et désavantagées par une grande partie de la société. Des titres musicaux comme 3 SEX peuvent contribuer à repenser le concept de genre en dehors des normes traditionnelles et à élargir la tolérance de la société pour la diversité. Laissez-vous convaincre par cette chanson !

Paroles

Dans la rue, des tenues charmantes
Maquillé comme mon fiancé
Garçon, fille, l’allure stupéfiante
Habillé comme ma fiancée
Cheveux longs, cheveux blonds colorés
Toute nue dans une boîte en fer
Il est belle, il est beau décrié

L’outragé mais j’en ai rien à faire
J’ai pas envie de la voir nue
J’ai pas envie de le voir nu
Et j’aime cette fille aux cheveux longs
Et ce garçon qui pourrait dire non

Hey, hey

Et on se prend la main
Et on se prend la main
Une fille au masculin
Un garçon au féminin
Et eux ne valaient rien
Et eux ne valaient rien
Et on en a plus besoin
Et on en a plus besoin

Des visages dans des cheveux d’or
Qui oublient leur vertu
Mais c’est pas vrai qu’ils ont l’air d’un conquistador
Asexués une fois dévêtus
Qui croire quand on les voit comme ça
Excitant toutes les petites filles
Pourquoi on n’y croit plus comme ça?
Isolé dans un corps presqu’il

On se prend la main (on se prend la main)
Et on se prend la main (on se prend la main)
Des garçons au féminin (des garçons au féminin)
Des filles au masculin (des filles au masculin)

Des robes longues pour tous les garçons
Habillés comme ma fiancée
Pour des filles sans contrefaçons
Maquillées comme mon fiancé
Le grand choc pour les plus vicieux
C’est bientôt la chasse aux sorcières
Ambiguë jusqu’au fond des yeux
Le retour de Jupiter

Et j’aime cette fille aux cheveux longs
Et ce garçon qui pourrait dire non
J’ai pas envie de la voir nue
J’ai pas envie de le voir nu

Hey, hey

On se prend la main (on se prend la main)
Et on se prend la main (on se prend la main)
Des garçons au féminin (des garçons au féminin)
Des filles au masculin (des filles au masculin)

Et on se prend la main (on se prend la main)
Et on se prend la main (on se prend la main)
Des garçons au féminin (des garçons au féminin)
Des filles au masculin (des filles au masculin)

Et on se prend la main (on se prend la main)
Et on se prend la main (on se prend la main)
Des filles au masculin (des filles au masculin)
Des garçons au féminin (des garçons au féminin)

Et on se prend la main (on se prend la main)
Et on se prend la main (on se prend la main)
Des garçons au féminin (des garçons au féminin)

Colette

Colette

  1. 1) Biographie
  2. 2) Époque
  3. 3) Fragment textuel

par Emma G.

1) Biographie

Sidonie-Gabriel Colette, auteur, journaliste et actrice française, naît le 28 janvier 1874 dans un petit village de l’Yonne . Son père est un ancien soldat et capitaine et elle a trois frères et sœurs. Colette va à l’école publique jusqu’à l’âge de dix-sept ans.  A l’âge de 16 ans, elle rencontre son futur mari Henry Gauthier Villars, qui était de quatorze ans son aîné. Ils se marient en 1893 et déménagent à Paris. Henry Gauthier Villars, appelé Willy, est un journaliste et homme de lettres qui n’écrit pas ses textes lui-même et qui fait travailler de nombreux prête-plumes. Pendant leur séjour à Paris, Colette reste en contact avec sa mère en lui écrivant des lettres. 

En 1900, son premier livre sur le personnage de Claudine, Claudine à l’école, est publié sous le nom de Willy. C’est une série de livres dans lesquels on suit la vie d’une jeune femme. Le livre atteint une popularité rapide et Willy convainc Colette d’écrire plus de livres sur ce personnage. Il y a même eu une adaptation pour le théâtre. La série est inspirée de sa vie à l’école et en tant que femme mariée à Paris. Les autres livres de la série de Colette ont été publiés en 190, 1902 et 1903. 

En 1906, Colette et Willy divorcent et bien que Colette ait tenté de publier des livres sous le nom « Colette Willy », les romans de Claudine seront toujours publiés sous le nom de Willy. Ainsi Villars reçoit toutes les recettes de cette série : il possède toujours les droits d’auteur. Après le divorce, Colette commence Musikpädagogine à travailler comme journaliste et actrice pour gagner de l’argent. Pendant cette période, Colette a des relations avec des femmes et en 1907, elle joue dans la pièce Rêve d’Égypte au Moulin Rouge où elle cause un scandale ayant embrassé une autre femme sur la scène. En 1912 Colette époses Henry de Jauvel avec qui elle a une fille, mais ils divorcent en 1924. En 1925, elle épouse Maurice Gudeket avec lequel elle reste mariée toute sa vie. En 1954 ,Colette meurt à l’âge de 81 et elle est la première femme qui reçoit des funérailles nationales en France.

Il y a beaucoup d’éléments autobiographiques dans ses romans. Ainsi, ses romans sont souvent situés à Paris où dans la campagne de la Bourgogne. Les thèmes de ses ouvrages sont les relations entre les sexes, la vie maritale, la sexualité féminine, mais aussi la nature.

2) Époque

Colette a vécu à Paris pendant la Belle Époque, une période allant de 1870 au début de la Première Guerre mondiale en 1914. C’était une période où la bourgeoisie a acquis une position plus importante qu’avant en politique et dans la sphère artistique. À Paris, il y a aussi eu des évènements très importants comme les Exhibitions universelles de 1889 et de 1900 pour lesquelles entre autres la tour Eiffel a été construite. Dans la littérature et les arts il n’y a pas eu de mouvement dominant, mais beaucoup de courants différents comme le réalisme, le naturalisme ou l’impressionnisme. Toutefois, on peut voir une multiplication des auteurs émancipés qui traitent de la position de la femme et des relations saphiques. Colette fait sans doute partie de ce groupe, mais il est difficile de la catégoriser dans un seul courant. Cependant, ses romans, qui contiennent beaucoup de descriptions et de protagonistes, tels que des femmes, des acteurs et des danseurs pauvres non hétérosexuels, – figures marginalisés par la société contemporaine – peuvent plutôt être classés dans le réalisme.

3) Fragment textuel

Le premier chapitre du roman Claudine à l’école est un bon exemple de beaucoup des traits typiques de l’œuvre de Colette. L’extrait est l’introduction de son personnage Claudine et de sa vie. La narratrice est intra- et homodiégétique, voire autodiégétique, puisque Claudine raconte son histoire tout en étant la protagoniste. Il y a aussi une focalisation sur la nature du village où Claudine habite. Les thèmes du livre sont les problèmes typiques qu’une jeune fille vit à l’école et que l’auteur prend au sérieux. On peut donc déjà voir des aspects importants des textes de Colette : elle se focalise sur les thèmes féminins, un domaine négligé par beaucoup d’auteurs de l’époque. Mais surtout, ce chapitre montre le biais autobiographique de Colette : son enfance dans la campagne, sa vie maritalle à Paris, et sa vie en tant qu’actrice plus libérée. Bien qu’on doive toujours différencier entre l’auteur et le personnage, il est très clair que Colette s’inspire de sa propre vie.

Au niveau du discours, les circonstances de publication des romans de Colette créent une situation unique, car il est question d’un redoublement de la situation de communication. En effet, le nom d el’auteur des éditions initiales est différent de celui des éditions publiées plus tard qui portent Colette comme nom d’auteur. Les lecteurs des premières éditions ne savaient pas que le livre était écrit par Colette. Ainsi, ils ont dû croire que l’auteur était Willy et, par conséquent, ont imaginé une voix narrative masculine et non pas celle d’une femme avec une enfance très similaire à celle de la protagoniste. Ils ont donc perdu beaucoup d’éléments pour interpréter le texte, sans compter que le contexte de communication a changé avec le temps.

Références bibliographiques

Schoeller, Guy (Hg.): Colette. Romans, récits, souvenirs (1900 – 1919). Paris: Robert Laffont 1989

Grimm, Jürgen (Hg.): Französische Literaturgeschichte. Stuttgart: J.B.Metzler 2006

Berthier, Patrick & Jarrety, Michel (Hg.): Histoire de la France littéraire. Modernités XIXe-XXe siècle. Paris: Quadrige 2006.

La chanson de la semaine  « Le vent » de René Aubry

La chanson de la semaine « Le vent » de René Aubry

L’été touche à sa fin et avec l’automne arrive le vent froid qui nous accompagnera tout au long des prochaines saisons. Aujourd’hui, nous vous présentons une chanson du compositeur français René Aubry, qui représente le vent comme un fripon effronté qui a tendance à embêter les gens fâchés. René Aubry a conçu nombre de ses œuvres pour diverses chorégraphies de danse et autres films, l’une de ses chansons « Mémoires de Futur » a même été utilisée dans le documentaire « Pina » (qui traite de la célèbre danseuse Pina Bausch). La chanson de la semaine, « Le vent », fait partie de l’album « Plaisirs d’amour » qui est un album acoustique dans lequel René Aubry mélange des éléments musicaux plutôt classiques avec un style de jeu moderne. L’album est parfait pour les froides journées d’automne, où l’on se détend à la maison avec une tasse de thé, tout en lisant ou en travaillant. Les mélodies invitent les auditeurs à un voyage musical qui fait naître des images et des associations d’idées très personnelles. « Le vent » est l’une des rares chansons avec des paroles qui accompagnent la musique et racontent une brève histoire. Le Pont des Arts qui enjambe la Seine est l’un des ponts piétonniers les plus connus du centre de Paris. Alors, laissez-vous emmener dans une toute petite balade musicale à travers le Paris automnal !


Paroles

Si, par hasard
Sur l’Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent fripon
Prudenc‘, prends garde à ton jupon

Si, par hasard
Sur l’Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent maraud
Prudent, prends garde à ton chapeau

Les jean-foutre et les gens probes
Médis’nt du vent furibond
Qui rebrouss‘ les bois, détrouss‘ les toits, retrouss‘ les robes

Des jean-foutre et des gens probes
Le vent, je vous en réponds
S’en soucie, et c’est justic‘, comm‘ de colin-tampon

Si, par hasard
Sur l’Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent fripon
Prudenc‘, prends garde à ton jupon

Si, par hasard
Sur l’Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent maraud
Prudent, prends garde à ton chapeau

Bien sûr, si l’on ne se fonde
Que sur ce qui saute aux yeux
Le vent semble une brut‘ raffolant de nuire à tout l’monde

Mais une attention profonde
Prouv‘ que c’est chez les fâcheux
Qu’il préfèr‘ choisir les victimes de ses petits jeux

Si, par hasard
Sur l’Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent fripon
Prudenc‘, prends garde à ton jupon

Si, par hasard
Sur l’Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent maraud
Prudent, prends garde à ton chapeau

La chanson de la semaine #79 « J’aimerais tant » de Ezéchiel Pailhès

La chanson de la semaine #79 « J’aimerais tant » de Ezéchiel Pailhès

« La mélodie est à la musique ce que l’image et le sentiment sont à la poésie, une fleur qui peut s’épanouir spontanément. » écrit Honoré de Balzac dans l’une de ses œuvres.

La chanson que nous vous présentons aujourd’hui, est de l’artiste français Ezéchiel Pailhès. Inspiré par des poètes célèbres comme Shakespeare ou Victor Hugo, l’auteur-compositeur-interprète a publié en 2020 son troisième album solo. L’œuvre de l’artiste se caractérise par des séquences sonores répétitives et dynamiques, des boucles mélodiques, soutenues par des lignes de basse régulières et des sons de synthétiseur de même qu’un chant parlé.

Les chansons de son dernier album « Oh ! », sont en partie des adaptations de poèmes connus et en partie des textes de poèmes modifiés ou écrits par lui-même. Le début de l’album est fortement marqué par les sons électroniques comme dans notre chanson de la semaine « J’aimerais tant ». Par la suite, les chansons deviennent de plus en plus classiques, souvent portées par une mélodie plutôt douce accompagnée d’un piano et de percussions légères. Avec cet album, l’artiste prouve sa diversité et invite ses auditeurs à explorer avec lui les paroles des chansons inspirés de poèmes. En outre l’artiste nous montre qu’il n’y a parfois pas besoin de beaucoup de mots pour exprimer un certain sentiment, celui de la nostalgie d’une personne aimée.



Paroles

Oh j’aimerais tant rester m’endormir auprès de toi
S’aimer tous les deux, mais je dois partir
La nuit reste avec toi
Le train n’attendra pas
Et mes larmes coulent déjà
À leur amour
À demain
x2

Je te vois, je te vois, je te vois, je te vois, je te vois de là
Je ne vois, je ne vois, je ne vois, je ne vois, je ne vois que toi
Que tu sois, que tu sois, que tu sois, que tu sois, que tu sois pas là
Ou bien là, ou bien là, ou bien là, ou enlacée dans mes bras
x2

Oh j’aimerais tant rester m’endormir auprès de toi
S’aimer tous les deux, mais je dois partir
La nuit reste avec toi
Le train n’attendra pas
Et mes larmes coulent déjà
À leur amour
À demain
x2

Je te vois, je te vois, je te vois, je te vois, je te vois de là
Je ne vois, je ne vois, je ne vois, je ne vois, je ne vois que toi
Que tu sois, que tu sois, que tu sois, que tu sois, que tu sois pas là
Ou bien là, ou bien là, ou bien là, ou enlacée dans mes bras

La la la la la
La la la la la
La la la la la
La la la la la

x4

La chanson de la semaine #78 « Un autre que moi » de Fishbach

La chanson de la semaine #78 « Un autre que moi » de Fishbach

La mode des années 1980 n’est pas la seule à faire son retour depuis quelques années, la musique de cette époque et ses sonorités typique vivent également un grand come-back ! Ainsi les groupes mondialement connus comme The Weekend les reprennent dans leurs nouvelles chansons, et grâce à la série Netflix « Stranger Things », les hits des années 80 séduisent les nouvelles générations.

Connue en France depuis son premier album intitulée « A ta merci », sorti en 2017, la chanteuse française Fishbach emporte ses auditeurs et auditrices dans l’ère d’artistes comme Depeche Mode ou Madonna. Sa musique est soulignée par des sons électroniques, avec des sons de synthétiseurs standard typiques. La voix de Fishbach est souvent comparée à celle de la chanteuse Desireless, qui s’est fait connaître notamment grâce à la chanson « Voyage voyage ». La voix de Fishbach est plutôt basse et confère à ses chansons une certaine atmosphère sombre et sérieuse.

La chanson « Un autre que moi » fait partie de son premier album et est l’un des titres les plus écoutés de la chanteuse. Dans le clip vidéo correspondant, nous voyons deux personnages qui représentent la même personne – Fishbach, comme s’il s’agissait de visualiser un conflit intérieur. Les paroles de son album laissent souvent des questions en suspens et peuvent être interprétés de multiples façons. Dans une interview, la chanteuse explique : « Les paroles d’une chanson, c’est comme les parfums : leur appréciation change selon les personnes qui le portent. L’imagination est bien plus intéressante que mes explications. »[1]

Pour nos lecteurs et lectrices qui aiment la musique des années 80, l’artiste est clairement à recommander ! Les clips musicaux font également souvent appel à des représentations et des techniques de film qui rappellent les années 1980.

[1] https://www.lesinrocks.com/musique/fishbach-sort-masque-dor-je-me-suis-exploree-a-fond-425749-24-11-2021/



Paroles

Élancée comme une panthère
Dans la fumée
Le regard noir le visage fier
Le pas feutré
Ce qu’on a découvert sur terre
M’a fait pleurer
Oui j’avais l’air et la manière d’aimer

Élancée comme une guerrière
Dans la mêlée
Le regard fixe prête pour la rixe
J’ai riposté
Le goût du danger sur mes lèvres
L’a fait pleurer
Il avait l’air et la manière d’aimer

Qu’ils nous retrouvent
On n’se rendra pas
Et qu’ils approuvent
J’ai jamais dit ça
Je découvre un autre que moi
On se retrouve dans un attentat

Tout allait de travers
J’sentais monter dans l’atmosphère
Un coup d’éclat d’éclair
Un coup d’tonnerre
Droite, gauche, bras d’fer, on se défend
Mais t’as vu la gueule du sentiment ?

Qu’ils nous retrouvent
On n’se rendra pas
Et qu’ils approuvent
J’ai jamais dit ca
Je découvre un autre que moi
On se retrouve un autre attentat

Enlacés dans les airs
On a traversé les déserts
Les glaciers de l’arctique
Enlacés, tête en l’air
Nos mains se serrèrent
À l’envers dans la panique

Qu’ils nous retrouvent
On n’se rendra pas
Et qu’ils approuvent
J’ai jamais dit ca
Je découvre un autre que moi
On se retrouve dans un attentat

Qu’ils nous retrouvent
On n’se rendra pas
Et qu’ils approuvent
J’ai jamais dit ca
Je découvre un autre que moi
On se retrouve un autre attentat