30.5.23, 19Uhr, Kunst- und Kulturwoche Henstedt-Ulzburg, im Gemeindesaal der Kreuzkirche Henstedt-Ulzburg, Hamburger Straße 30, 24558 Henstedt-Ulzburg
Das Colmar Ensemble bietet ein liebevoll zusammengestelltes Programm aus der Chanson Française von bekannten Namen wie Édith Piaf, Barbara oder Jacques Brel, und nimmt sein Publikum mit auf eine musikalische Reise in das Paris der 20er Jahre bis heute.
Die fünfköpfige Band präsentiert Lebens- und Liebeslieder, die mit unvergessenen Melodien und berührenden Texten voller Weisheit, Philosophie und Poesie die Geschichte aufleben lassen.
Das Ensemble besteht aus Gesang, Klavier, Kontrabass, Cello, Gitarre und Schlagzeug.
pour plus d’informations, suivez le lien: https://colmarmusic.wordpress.com
La chanson que nous vous présentons aujourd’hui est l’œuvre d’une artiste française qui, jusqu’à présent, a atteint une notoriété internationale grâce à ses chansons en anglais. L’artiste Jeanne Added a suivi une formation musicale classique et a d’abord joué de divers instruments dans différents groupes de jazz. Avec la sortie de ses premiers EP’s en 2015, elle s’est définitivement libérée des styles musicaux classiques. Pour ses albums, elle met sa voix au premier plan et utilise surtout des sons électroniques et pop. En septembre de l’année dernière, Jeanne Added a sorti un nouvel album qui contient également deux chansons en français : « Tree Song » et « Au Revoir ».
La chanson « Au revoir » est également électronique, mais aussi et surtout pop. Cette chanson, comme l’ensemble de l’album, parle des sentiments dans une relation dont on ne sait si elle est terminée, si elle est en suspens ou si elle n’a peut-être jamais existé. « Au Revoir » met l’accent sur une relation apparemment terminée, mais alors que la narratrice continue à éprouver des sentiments forts et constate qu’une relation ne peut jamais être totalement finie, car il reste toujours des souvenirs ou des émotions. Le parcours commun du couple semble terminé, mais ce n’est qu’un « au revoir » qui ne durera peut-être que jusqu’au lendemain. Les paroles de la chanson donnent une idée de l’histoire, mais laissent beaucoup de place aux pensées et aux images de l’auditeur.
Le clip vidéo qui accompagne la chanson, se concentre sur le visage ému de la chanteuse. Dans un clip alternatif du même morceau, on voit en outre une danseuse qui renforce l’importance de la sexualité dans la relation et qui vaut également la peine d’être vue.
Paroles
Ce n’est qu’un au revoir Ce n’est pas la fin Je ne mentirai pas Tout ne va pas bien Mais ce n’est qu’un au revoir Au moins jusqu’à demain Je ne te l’apprends pas Le contraire de tout n’est pas rien
Je sais, le goût est amer Je sais Tu crois que je m’en vais pour de bon Et pourtant, si amer que soit mon départ Tu sais Que rien ne s’arrête jamais complétement Il y a encore de toi Dans mes sentiments
Ce n’est qu’un au revoir Ce n’est pas la fin Je ne mentirai pas Tout ne va pas bien Mais ce n’est qu’un au revoir Au moins jusqu’à demain Je ne te l’apprends pas Le contraire de tout n’est pas rien
Qui sait? (Qui sait?) Quittons ces battues Qui sait? Nos fantômes volant dans l’air Et ton ombre sur mon front Comme une dernière prière Tu sais (tu sais), si j’étais là, tu ne l’as pas su Et je te vois Il était en ton royaume Et tes sentiments
Tu sais, le goût est amer (ce n’est pas la fin) Je sais (je ne mentirai pas) Tu crois que je m’en vais (tout ne va pas bien) Pourtant, si amer que soit mon départ (ce n’est qu’un au revoir) Tu sais que rien ne s’arrête jamais (jusqu’à demain) Complétement (je ne te l’apprends pas) Il y a encore de toi Dans mes sentiments (le contraire de tout n’est pas rien)
Ce n’est qu’un au revoir Ce n’est pas la fin Je ne mentirai pas Tout ne va pas bien Mais ce n’est qu’un au revoir Au moins jusqu’à demain Je ne te l’apprends pas Le contraire de tout n’est pas rien Ce n’est qu’un au revoir
Vous connaissez peut-être déjà le groupe de musique que nous vous présentons aujourd’hui grâce aux mashups de chansons pop et hip-hop qui ont été publiés ces dernières années. Ce langage est celui du trio français appelé L.E.J., une abréviation pour les trois musiciennes : Lucie, Élisa et Juliette. Les trois amies de Saint-Denis font de la musique ensemble depuis 2013. Elles ont commencé par faire des reprises de chansons et depuis 2018, elles publient également des titres qu’elles ont elles-mêmes écrits. Chacune des membres du trio chante et joue d’un ou plusieurs instruments. Côté instrumental, c’est surtout Juliette qui se démarque, généralement montrée avec son violoncelle, dont le son est présent dans la plupart des chansons.
Notre chanson de la semaine, « Tous les deux », est une chanson d’amour, sur les hauts et les bas des relations humaines, avec la danse en commun. Pour le clip, les fans ont été invités à envoyer des extraits vidéo dans lesquels ils dansent avec une autre personne qui leur est chère. Des vidéos provenant de 123 villes différentes de 27 pays ont été envoyées et regroupées. Il en a résulté un mélange coloré qui montre différentes scènes et différentes relations humaines dans lesquelles l’amour et l’affection jouent un rôle primordial. Pour certains, la personne la plus importante est le ou la partenaire, pour d’autres le meilleur ami, leur enfant ou même leur animal de compagnie. En outre, la chanson montre comment la musique et la danse parviennent à créer un lien non verbal entre les différents êtres.
Paroles
Je peux le regarder danser Je peux l’écouter penser, parler seul Et comme l’accord est parfait Je sais qu’on pourrait le faire pendant des heures
Je sais que t’en vois pas qu’une Si je réfléchis trop, c’est pour qu’on ne Crée pas de banales rancunes Et qu’on passe un bout de vie tous les deux
Tous les deux, tous, tous, tous les deux Et qu’on fasse un bout d’ta vie tous les deux Tous les deux, tous, tous, tous les deux Et qu’on passe un bout d’ma vie
Les autres vont nous regarder danser Passent la moitié du temps à penser Qu’on va tomber et recommencer On se relève toujours tous les deux
L’un de nous devra partir Mais quand on parle des heures J’y pense même plus A-t-on besoin de se mentir? De vouloir prévoir l’inconnu?
Peut-être que ça finira Bien plus mal que ce qu’on imaginait Et toi qu’est-ce que tu diras Si, à la fin du jeu, on finit tous les deux?
Tous les deux, tous, tous, tous les deux Et qu’on fasse un bout d’ta vie tous les deux Tous les deux, tous, tous, tous les deux Et qu’on passe un bout d’ma vie
Les autres vont nous regarder danser Passent la moitié du temps à penser Qu’on va tomber et recommencer On se relève toujours tous les deux
Tous les deux, tous, tous, tous les deux Tous les deux, tous, tous, tous les deux
Les autres vont nous regarder danser Passent la moitié du temps à penser Qu’on va tomber et recommencer On se relève toujours tous les deux
Notre chanson de la semaine a marqué la musique française et plus particulièrement sa scène rock des années 80. Grâce à un style très diversifié, progressif et en partie avant-gardiste, qui s’est incarné à la fois dans la musique, les paroles, l’apparence et la performance, le groupe se distingue encore aujourd’hui des autres groupes français. Il s’agit des Rita Mitsouko, créés en 1979 par Catherine Ringer et Fred Chinchin. Le duo a conquis des milliers de fans en France jusqu’au décès de Fred Chinchin en 2007. La chanteuse, Catherine Ringer, poursuit néanmoins sa carrière avec d’autres projets musicaux et en solo.
Les Rita Mitsouko ont percé grâce à leur chanson « Marcia Baïla », sortie en 1984. La chanson est un hommage à la danseuse et chorégraphe argentine Marcia Moretto, qui était une amie de Catherine Ringer et qui travaillait avec le duo. À l’âge de 36 ans, la danseuse a succombé à un cancer du sein. La chanson est une réaction à son décès en 1983. Alors que la mélodie semble joyeuse, les paroles de la chanson parlent de la lente dégradation de la santé de la danseuse.
Nous vous recommandons vivement de regarder le clip vidéo, qui ajoute une dimension supplémentaire à cette chanson. Grâce aux costumes conçus par Jean-Paul Gautier, à la richesse des décors et à la performance du groupe, ce n’est pas la lourdeur de la thématique qui est mise en avant, mais plutôt l’énergie positive qui a inspiré Catherine Ringer. La vidéo fait d’ailleurs partie de la collection du MoMA, le musée d’art moderne de New York.
Paroles
Marcia, elle danse sur du satin, de la rayonne Du polystyrène expansé à ses pieds
Marcia danse avec des jambes Aiguisées comme des couperets Deux flèches qui donnent des idées Des sensations
Marcia, elle est maigre Belle en scène, belle comme à la ville La voir danser me transforme en excité
Ah Moretto Comme ta bouche est immense quand tu souris Et quand tu ris, je ris aussi Tu aimes tellement la vie Quel est donc ce froid que l’on sent en toi ?
Mais c’est la mort qui t’a assassinée, Marcia C’est la mort qui t’a consumée, Marcia C’est le cancer que tu as pris sous ton bras Maintenant, tu es en cendres, cendres
La mort, c’est comme une chose impossible Et même à toi qui es forte comme une fusée Et même à toi qui es la vie même, Marcia C’est la mort qui t’a emmenée
Marcia danse un peu chinois La chaleur dans les mouvements d’épaules À plat comme un hiéroglyphe inca De l’opéra
Avec la tête, elle danse aussi très bien Et son visage danse avec tout le reste Elle a cherché une nouvelle façon et l’a inventée
C’est elle, la sauterelle La sirène en mal d’amour Le danseur dans la flanelle Ou le carton
Ah Moretto Comme ta bouche est immense quand tu souris Et quand tu ris, je ris aussi Tu aimes tellement la vie Quel est donc ce froid que l’on sent en toi ?
Mais c’est la mort qui t’a assassinée, Marcia C’est la mort, tu t’es consumée, Marcia C’est le cancer que tu as pris sous ton bras Maintenant, tu es en cendres, en cendres
La mort, c’est comme une chose impossible Et même pour toi qui es la vie même, Marcia Et même à toi qui es forte comme une fusée C’est la mort qui t’a emmenée
Noé Preszow est un auteur-compositeur-interprète belge. En 2020, il sort son premier single, « À nous », et s’assure ainsi une entrée dans le monde de la musique. Notre chanson de la semaine est tirée de son EP sorti un peu plus tard et s’intitule « Que tout s’danse ».
Le style musical rappelle la chanson française et accorde une grande importance aux paroles. De ce fait, les textes sont poétiques et ressemblent à un poetry slam. Grâce au rythme des mots et à leur accentuation, les chansons sont en outre très vivantes malgré des instruments plutôt discrets.
La chanson parle de problèmes et d’incertitudes individuels et interpersonnels. Le refrain, « Tu m’dis que tout s’danse », permet de relativiser les phases mélancoliques et difficiles de la vie. Rien n’est immobile : même si les sentiments négatifs prennent souvent trop de place, de plus agréables sentiments et de meilleures phases reviennent toujours à nous. Avec ses hauts et ses bas, ses virages et ses retournements, la vie est comme une longue danse. La musique telle celle de Noé Preszow peut aider à traverser la vie avec plus de légèreté et d’insouciance.
Paroles
Je dois longtemps, longtemps me taire Zoner tout devant, tout derrière Pour frissonner, pour ressentir Pour avoir quelque chose à dire Mon ami, j’ai rien à t’offrir que ce silence qui te fera fuir Ou cette parole surchargée qui ne sait plus où se percher
Plus tu demandes, plus tu insistes Plus je me planque, plus je résiste Et je peux lire dans tes yeux Qu’tu t’souviens pourquoi on s’voit peu T’avais oublié, ça t’revient J’suis un vieillard, j’suis un gamin Je bois de l’eau, j’ai pas de scoop Et quand on s’approche trop, je coupe
Tu m’dis que tout s’danse, même la gêne Même la haine, même l’errance Que tous dansent la solitude L’état de siège, l’état d’urgence
Je dois longtemps, longtemps aimer Des amours mortes et enterrées Nous voir encore tout l’temps partout Et m’inventer des rendez-vous Je dois longtemps n’pas comprendre Pourquoi personne n’a su se rendre Et prendre l’autre dans ses bras Pour écouter ce qui n’sort pas
Et à faire sauter les miroirs, à m’en faire péter la mémoire Je sais, on dirait pas comme ça Il me faut rire, rire de moi Il m’faut des lettres anonymes qui m’accusent de tous les crimes Et au matin de ma vie, m’être fait beaucoup ennemis
Tu m’dis que tout s’danse, même la gêne Même la haine, même l’errance Que tous dansent la solitude L’état de siège, l’état d’urgence
Tu m’dis que tout s’danse, même la gêne Même la haine, même l’errance Que tous dansent la solitude L’état de siège, l’état d’urgence Il m’faut longtemps, longtemps la lutte La promenade et la dispute Il m’faut explorer mon époque Et tout ce qu’elle provoque Contempler mes contemporains Qui subliment leurs chagrins Mater l’mystère et l’héroïsme De danser sous l’capitalisme
Tu m’dis que tout s’danse, même la honte Qui monte, qui monte, même l’absence Que tout s’danse Que tout s’danse
Tu m’dis que tout s’danse, même la gêne Même la haine, même l’errance Que tous dansent la solitude L’état de siège, l’état d’urgence
Tu m’dis que tout s’danse, même la gêne Même la haine, même l’errance Que tous dansent la solitude L’état de siège, l’état d’urgence