François Rabelais

par Jacqueline H., Svenja B. et Sonja M.

Biographie

François Rabelais, probablement né en 1494 près de Chinon, est un écrivain français de la Renaissance. Il vient d’une famille bourgeoise qui l’envoie dans un monastère suivre une scolarité franciscaine où il adhère à un groupe d´humanistes dont l’idéologie s’inspire des textes de l’antiquité grecque qu’il commence donc à étudier.

En 1523, les études de Grecque sont déclarées comme un stade préliminaire de l’hérésie. Rabelais change donc de monastère afin d’adhérer à l’ordre des Bénédictins parce que les règles y sont moins strictes et le milieu plus ouvert. Ayant un grand intérêt pour la médecine et un esprit indépendant, il abandonne la vie religieuse pour changer de mode de vie. Ainsi, il commence des études de médecine à Montpellier et s’installe ensuite à Lyon comme docteur.

Ayant un grand intérêt pour la médecine et un esprit indépendant, il abandonne la vie religieuse pour changer de mode de vie. Ainsi, il commence des études de médecine à Montpellier et s’installe ensuite à Lyon comme docteur. Dans la même année, il publie le roman Pantagruel et le deuxième volume Gargantua paraît un an plus tard. En 1546, après la publication du Tiers Livre, Rabelais part se réfugier à Metz car ses ouvrages sont condamnés. La totalité de son œuvre se compose de cinq volumes dont les deux premières oeuvres sont publiées sous l’anagramme Alcofrybas Nasier.

En général, les œuvres de Rabelais sont un mélange de satire, de comédie et de poésie lyrique. Elles sont reconnaissables par leur sarcasme ainsi que par leur humour et leurs jeux de mots. De plus, son style est marqué par des exagérations, l’utilisation d’hyperboles ainsi que de litotes.

Mélangeant des termes techniques et des expressions latines avec la scatologie ainsi que des mots vulgaires et inventés, il emploie différents niveaux de langue. Même si Rabelais parodie des principes bibliques et ne respecte pas les règles de la bienséance, il traite de thèmes sérieux comme la guerre ou l’éducation. Rabelais meurt le 9 avril 1553 après avoir exercé une dizaine de métiers et publié plusieurs textes médicaux, archéologiques, juridiques, etc.

Réception de l’œuvre

Même si Rabelais est l’un des écrivains les plus remarquables du 16ième siècle, aujourd’hui ses œuvres ne sont plus autant lues que dans le passé à cause de la complexité de son langage. Rabelais fait preuve d’un style hors du commun et d’une richesse d’expression exceptionnelle ce qui explique sa popularité de l‘époque. Aujourd’hui encore la langue française garde trace de son originalité, par l’utilisation plus ou moins courante du terme gargantuesque, par exemple. Malgré son succès, il a essuyé beaucoup de critiques parce que les classes sociales les plus aisées se sentaient offensées et moquées par ses œuvres. C’est pourquoi elles ont critiquées celles-ci fortement et son premier roman Pantagruel est même condamné comme étant une œuvre hérétique par la Sorbonne.

Références bibliographiques:

https://www.linternaute.fr/biographie/litterature/1775096-francois-rabelais-biographie-courte-dates-citations/

https://interlettre.com/culture-generale/670-l-humanisme-de-rabelais-ideal-intellectuel-politique-et-moral

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1044326s/f120.item

http://classes.bnf.fr/dossitsm/b-rabela.htm

https://www.site-magister.com/humanis.htm#axzz6oAKNcFJz

Le classicisme

par Clémence B. et Léa C.

Suite au mouvement baroque, c’est au cours de la seconde moitié du XVIIème siècle que le classicisme apparaît et se développe en France, en étroite liaison avec Versailles et le règne de Louis XIV, qui exerce une monarchie absolue (1643-1715). C’est un mouvement culturel, esthétique et artistique qui s’applique non seulement à la littérature, mais également à la peinture, l’architecture, la musique.

Le classicisme tend à imiter les Anciens, donc les modèles latins et grecs et recherche la qualité et la perfection, en s’inspirant des modèles de l’art antique. Ce courant littéraire rassemble des valeurs et des critères qui forment l’idéal classique qu’on retrouve dans « l’honnête homme » qui incarne le modèle social idéal de l’époque. « L’honnête homme » est un homme du monde, de la cour, guidé par la raison et qui s’intéresse aux arts et aux sciences.[1]

Le classicisme respecte les règles et les principes esthétiques et moraux. Il tend donc à la sobriété, la clarté du style, la pureté, mais se définit également par son souci d’équilibre et de mesure : l’excès est condamné. En plus du culte de la raison et de l’ordre, ce mouvement doit répondre à l’esthétique classique de « plaire et instruire » : plaire dans le but de divertir et instruire en dépeignant la nature humaine ; Molière fait par exemple de ses comédies des « miroirs publics ». Les écrivains poursuivent ‚un idéal commun : atteindre la beauté des œuvres antiques. C’est pourquoi ils recherchent un perfectionnement de la langue avec une écriture claire, pure et élégante, qui fait écho à l’harmonie : la beauté est atteinte lorsque la forme et le contenu s’accordent en une parfaite unité.[2]

Le théâtre, considéré comme le genre le plus noble à cette époque, doit respecter la vraisemblance et la bienséance. Une distinction importante se fait entre la tragédie et la comédie, les registres ne sont pas mélangés. Néanmoins, tragédie et comédie sont toutes deux soumises à la règle des 3 unités, qui sont l’unité d’action, de temps et de lieu. Cela signifie qu’elles doivent se définir par une action unique qui se déroule dans un lieu unique et en un seul jour, en plus d’être composées de cinq actes. Par souci d’élégance et d’équilibre, l’alexandrin est le vers privilégié, car considéré comme le plus noble, et les rimes sont généralement utilisées.

Références bibliographiques:

  1.  https://www.espacefrancais.com/le-classicisme/
  2. https://www.etudes-litteraires.com/classicisme.php

La Renaissance

par Jacqueline H., Svenja B. et Sonja M.

La Renaissance est un mouvement littéraire du 15ième et 16ième siècle caractérisant la période de transition du Moyen-Âge aux temps modernes . Cette époque est marquée par des bouleversements importants notamment vis-à-vis de la Vision du Monde et de l’univers. Les idéaux de l‘Antiquité dans le monde de l’art, l’architecture et ses valeurs sont revisités et marquent la Renaissance. L’humanisme est un mouvement de la Renaissance qui se caractérise par la foi en l’homme et l’éducation requise pour acquérir la sagesse. Ces thèmes sont particulièrement importants dans les œuvres de François Rabelais parce qu’il met l’homme et son développement au centre de l’action.

La Chanson de Roland

par Magarethe et Sabine

 

Après sept ans de guerre contre les Espagnols, Charlemagne a vaincu tous ses ennemis sauf le roi Marsile. Marsile est le roi de la ville de Saragosse et il croit en Allah. Il dit qu´il veut se rendre et il fait la promesse de se convertir au christianisme parce qu’il espère le retrait de l’armée franque. Mais en réalité, il conçoit le plan d’attaquer l’armée de Charlemagne pendant sa retraite à travers les Pyrénées au col de Roncevaux. Charlemagne consulte ses nobles sur l’offre de paix basée sur cette ruse. Son beau-frère Ganelon vote pour, mais le beau-fils de Ganelon et le neveu de Charlemagne qui s´appelle Roland propose de continuer la guerre. Mais Charlemagne qui veut terminer cette guerre a décidé d’accepter l’offre de Marsile. Roland propose alors, d’envoyer son beau-père aux négociations avec les Sarrasins. Bien que Ganelon ait précédemment agi comme un défenseur de la paix, il est maintenant très en colère contre la proposition de Roland. Il soupçonne son beau-fils de vouloir le ruiner et il veut se venger. Ganelon propose à Charlemagne que Roland soit le commandant de l’armée et il s’associe avec Marsile pour l’attaquer. Un ami de Roland, Olivier, insiste pour demander l’aide de l’armée de Charles au vu de la situation. (Olivier joue un rôle central dans l’épopée, car il incarne le principe de prudence, en opposition à Roland qui symbolise l’héroïsme). Olivier veut que Roland souffle dans la corne de l’Olifant pour prévenir qu’il a besoin du soutien de Charlemagne. Mais Roland refuse. Quand la situation s’aggrave, il est trop tard pour que Charlemagne intervienne à temps. Après une bataille héroïque, Roland meurt d’une mort divine. Après sa mort, les archanges Gabriel et Michel qui sont envoyés par Dieu, portent son âme au ciel. Charlemagne se venge alors des espagnols au pied des Pyrénées, lors de la bataille de Saragosse. Charlemagne sort encore victorieux de cette bataille avec l’appui d’un ange. Saragosse est prise et la population de la ville est obligée de devenir chrétienne. Les Francs partent et retournent dans leur pays et finalement Ganelon est condamné à mort et exécuté. A la fin de l’épopée, l´ange Gabriel apparaît à Charlemagne et lui dit que ce n’est pas le moment de se reposer, il a encore de nouvelles guerres à faire pour que les chrétiens soient libérés des infidèles. [1]

Construction de la Chanson de Roland

La Chanson de Roland – Dans la mesure où il s’agit de la plus ancienne chanson de geste française, il est bien compréhensible que l’auteur ne soit pas nommé exactement. Le manuscrit le plus connu utilisé comme base de la plupart des traductions date du XIIe siècle. Ce manuscrit est conservé à la bibliothèque bodléienne d’Oxford. Les faits ou l’épisode mentionnés dans la chanson sont racontés par Eginhard, le biographe du roi Charlemagne, non seulement dans son œuvre «Vie de Charlemagne» mais aussi dans les «Annales». On les trouve également dans la «chronique de l’Astronome Limousin». La légende de Roland semble avoir pour source les quelques mots d’Eginhard: ‘’In quo proelio Hruodlandus, limitis Britannici proefectus, interficitur.’’

Il est possible qu’il s’agisse tout d’abord de chants populaires, chantés par le peuple. Ce n’est que plus tard que cette chanson de geste prit la forme, qu’on lui connaît actuellement. De ce fait, la base historique a été développée et enjolivée par les jongleurs, les chanteurs et toutes les personnes qui la récitaient. La chanson n’utilise pas seulement les faits historiques mais on y retrouve aussi des idées féodales et religieuses, comme nous l’avons déjà dit. Avant ce manuscrit, le texte fut soit transporté et transmis oralement de générations en générations pour devenir une épopée, soit retranscrit probablement par un clerc, un moine ou un poète. Il n’existe cependant aucune certitude quant à ce point. Le premier manuscrit de Roland date de la fin du Xe siècle ou du début du XIe siècle (990-1020) mais cette datation n’est cependant pas assurée à 100 %. Ce manuscrit est, d’après Léon Gautier, l’œuvre d’un normand. Il fait référence aux descriptions faites dans la chanson, par exemple à ’Saint Michel du Péril’’, les frontières du pays. Au niveau de la langue également, il mentionne le mot «algier» qui vient du mot «ategar». Ce mot est d’origine germanique, plus précisément anglo-saxonne. «Ci falt la geste que Turoldus déclinet?» Ce fameux Turoldus est mentionné dans le dernier vers de la chanson. Il est souvent considéré comme l’auteur, ce qui n’est pas certain. Peut-être fut-il juste le baladin qui l’a chantée, ou peut-être fut-il seulement le transcripteur ou celui qui a achevé l’œuvre. Il semble que l’auteur vienne d’Angleterre ou ait au moins vécu en Grande-Bretagne. [2] [3]

Références bibliographiques:

  1.  Martin, Erwin: „Das Rolandslied, La Chanson de Roland -das Nationalepos der Franzosen.“ Nibelungen Gesellschaft. 2014. <http//www.nibelungenlied-gesellschaft.de/03_beitrag/martin/fs09_mart.html> Zugriff am 13.11.2020.
  2.  Jeuge-Maynart, Isabelle: „La chanson de Roland.“ Larousse 2008.<https://www.larousse.fr/encyclopedie/oeuvre/la_Chanson_de_Roland/112702> Zugriff am 13.11.20.
  3.  Gautier, Léon (Auflage 5 2000) : La Chanson de Roland – Texte critique, traduction et commentaires. France: Alfred Mame et Fils, S. 21-38.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le moyen Âge

par Magarethe et Sabine

Le Moyen Âge, c´est une période de l´histoire de l’Europe entre l’Antiquité et la Renaissance. En général, on peut dire qu’elle est comprise entre la fin de l´Empire romain en 476 et le XVe siècle avec la prise de Constantinople par les turcs ottomans en 1453, mais une autre fin admise est la découverte de l’Amérique par Christophe Colombe en 1492. Elle se caractérise par le déclin de l’Empire romain, les invasions germaniques, la fondation de l’Empire franc et l’introduction du système de la féodalité. Il s’agit d’un système politique dans lequel l’autorité centrale s’associe selon un système complet d’obligations et de services, un système où les paysans sont en général des serfs. Ainsi, une économie essentiellement agricole et un cloisonnement de la société sont développés. Dans ce système, l’individu fait partie du collectif et une place fixe dans la communauté lui est assignée.

De plus, on trouve un système de pensée subordonné aux croyances religieuses. Le clergé a un pouvoir religieux et politique. Ainsi, les monastères sont les centres de la science et de l’éducation. Beaucoup de grandes cathédrales gothiques et châteaux fortifiés sont construits et avec la grande influence de l´église, le christianisme est en pleine expansion. Dans le même temps, l´islam est également en expansion et la papauté lance les croisades religieuses. Au début, l´église gagne beaucoup d´argent mais la situation de l´église se modifie avec le déclin de la population. Il y a des famines et on assiste un petit âge glaciaire. Pour cette raison, il y a beaucoup de maladies comme la peste noire et beaucoup de morts avec les guerres. [1].

A la fin de l´époque moyenâgeuse, les terres cultivées s’étendent et les techniques agricoles s’améliorent, ce qui permet de gérer la surpopulation et de contrebalancer les pénuries alimentaires en Europe. Peu à peu, les serfs deviennent libres et les activités commerciales augmentent également. Il existe désormais un nouvel état : les marchands. Les Juifs accordent quant à eux des prêts car ils ne sont pas liés aux interdictions relatives aux intérêts émises par l’Église. Une mentalité individualiste et une première forme de capitalisme et de villes marchandes se développent et s’émancipent peu à peu de la monarchie. [2]. A l´époque du Moyen-Âge, la littérature est réservée au clergé et à la noblesse, la majorité de la population ne sachant ni lire ni écrire. En outre, beaucoup de textes sont écrits en latin et traitent de sujets spirituels ou se concentrent sur les idéaux de la chevalerie. Pour la transmission des informations et des histoires d’une génération à l’autre, il existe une transmission orale sous forme de chansons. Pour les histoires qui sont écrites, les auteurs sont financés par la noblesse qui décide des sujets d’écriture. Au Moyen Âge, on trouve des histoires manichéennes avec des personnages de héros et leurs ennemis. La poésie était particulièrement populaire et les œuvres étaient écrites en vers et rimes. [3].

Références bibliographiques:

  1. Tourev, Piere: „Moyen Age.“ La toupie 2008. <http://www.toupie.org/Dictionnaire/Moyen_age.htm> Zugriff am 15.11.2020.
  2. De Grote Oosthoek, Encyclopedie en wordenboek. Mail t/m Moth. (Auflage 14 1980). Utrecht: Oosthoek´s Uitgeversmaatschappij BV/Utrecht, S. 398 f.
  3. Pohlw, Wolfgang: „Mittelalter Literaturepoche Merkmale, Autoren & Werke.“ Pohlw- Deutsche Literaturgeschichte & Literaturepochen 2017. <https://www.pohlw.de/literatur/epochen/mittelalter/> Zugriff am 15.11.2020.