Thème de la leçon : La réflexion sur l’avenir à l’exemple de la chanson „On écrit sur les murs, avec de la paix et de l’environnement, la réalisation d’une médiation et la mise en forme du résultat.
Document : La chanson „On écrit sur les murs“ chanté par Kids United
Compétence : La médiation (thème et version) et la compréhension orale
L’objectif à atteindre : Les trois exercices conviennent aux trois domaines d’exigence (Anforderungsbereiche) : la reproduction, la transmission et la réflexion. Les objectifs à atteindre sont l’utilisation du vocabulaire et le développement des compétences de la médiation, la formation des phrases et la mise en forme créative.
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Refrain :
On écrit sur les murs le nom de ceux qu’on aime Des messages pour les jours à venir On écrit sur les murs à l’encre de nos veines On dessine tout ce que l’on voudrait dire
Vocabulaire inconnu: l’encre de nos veines= die Tinte unserer Venen
Le film Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma, sorti dans les cinémas français à l’ automne 2019, est un drame historique qui excelle par sa beauté extraordinaire et son actualité. Inspirée par le mouvement des artistes féminines au 18ième siècle en France, la réalisatrice raconte une histoire d’amour entre deux femmes en relatant leur vie face aux conventions sociales de l’époque. Ainsi l’œuvre fait référence à des courants contemporains comme le nouveau féminisme, la question des genres ou bien à l’affiliation aux classes sociales.
En 1770, la peintre Marianne voyage en Bretagne dans le château éloigné d’une veuve noble pour faire le portrait de sa fille Héloïse avant son mariage dans une famille puissante en Italie. La jeune femme qui a quitté le couvent pour prendre la position de sa sœur, accidentée mystérieusement, résiste à son destin d’épouse en refusant de poser pour le portrait. Après des tentatives sans succès, la mère engage Marianne officiellement comme sociétaire pour qu’elle puisse la faire peindre en secret de mémoire. Pendant l’absence de plusieurs jours de la mère, les deux femmes se rapprochent et développent une relation amoureusement. Elles célèbrent passagèrement une vie idéale, plein de liberté et égalité. Découvrant de nouveau le mythe d’Eurydice et Orphée, elles mettent en question les stéréotypes et l’égalité des genres. À la fin de ces jours en cachette, Marianne réussit à capturer le sourire énigmatique d’Héloïse dans un portrait authentique.
Même si les deux femmes rompent avec les convenances sociales strictes de leur époque, elles se soumettent à leur rôle féminin dans la société. Quoique le film finalement devienne un peu pathétique, il réussit sans cesse à étonner et à inspirer.
Sous ce regard féminin, le film transporte clairement les sentiments et pensées des protagonistes d’une manière authentique et moderne. Ainsi, il est facile de s’identifier aux personnages. La réalisation artistique convainc par la sérénité de la sonorisation, d’un côté grâce la musique, les Quatre Saisons d’Antonio Vivaldi, de l’autre grâce au bruit de la nature sauvage. La caméra invite le spectateur à un lent voyage adoptant la perspective observatrice de la peintre, qui se reflète simultanément dans les miroirs du château historique. Dans un scénario réduit, le film capture des aspects intimes de manière adulte et émouvante.
voyez ici la bande-annonce du film:
Réalisation : Céline Sciamma , France, 2019
Avec : Noémie Merlant, Adèle Haenel, Luàna Bajrami, Valeria Golino
Carmen est une chanson qui remet fortement en question les réseaux sociaux. Elle fait partie de l’album Racine carrée du chanteur belge Stromae. Sorti en mars 2015, Carmen est le sixième titre de cet album sociocritique. Avec d’autres chansons comme Papaoutai ou Tous les mêmes, Stromae nous fait réfléchir à nos manières de vivre tout en nous amusant avec ses mélodies sur des rythmes de hip-hop et de rap.
Carmen est une chanson qui remet fortement en question les réseaux sociaux. Elle fait partie de l’album Racine carrée du chanteur belge Stromae. Sorti en mars 2015, Carmen est le sixième titre de cet album sociocritique. Avec d’autres chansons comme Papaoutai ou Tous les mêmes, Stromae nous fait réfléchir à nos manières de vivre tout en nous amusant avec ses mélodies sur des rythmes de hip-hop et de rap.
« L’amour est comme l’oiseau de Twitter, on est bleu de lui, seulement pour 48 heures ». Ces paroles de Stromae font références à la chanson classique Habanera de l’opéra de Georges Bizet « Carmen » et souligne l’amour éphémère dans notre société moderne. Dans le vidéo-clip de ce titre, l’oiseau bleu est d’abord dessiné sous une forme très petite et sympathique, on ne penserait jamais qu’il pourrait faire du mal. Il représente métaphoriquement les réseaux sociaux. Il évolue et prend une place de plus en plus importante, mais on continue à lui faire confiance. On a l’impression qu’il nous aide à développer des relations sociales, mais finalement, il devient un monstre qui nous mange les uns après les autres (y compris la Reine d’Angleterre et Barack Obama). Stromae critique donc les réseaux sociaux qui agissent comme un catalyseur du narcissisme et empoisonnent nos relations sociales et romantiques alors qu’ils nous font penser que nous sommes plus proches encore de nos amis réels et virtuels. On est aveugles et on ne peut pas s’échapper. Ce sentiment est encore renforcé par le rythme de marche qui devient de plus en plus agressif et finalement nous fait ressentir la fin triste de l’histoire : « on crèvera tous, comme des rats ».
Stromae est un réaliste, il voit clairement les problèmes de notre société moderne et souhaite nous ouvrir les yeux sur les effets de l’usage de ces derniers. Bien que la chanson crée une ambiance frustrante et dangereuse, on ne veut pas (et on ne peut pas) s’échapper, mais on continue à écouter cette musique éclairante. En exploitant le symbole de Twitter, il crée un lien avec une situation réelle. Carmen est une œuvre qui permet à chacun de développer sa propre opinion sur les réseaux sociaux et incite même à en changer ses habitudes.
Le lexique/les métaphores
Afin d’interpréter la chanson, il faut d’abord comprendre les paroles.
Il revient tout seul. Mais pas moins inspiré. Le rappeur français Orelsan prépare la sortie de son troisième disque solo, le premier depuis „Le Chant des sirènes“, paru en 2011 et qui s’était vendu à plus de 115 000 exemplaires.
Afin d’annoncer sa date de mise en vente, le 20 octobre 2017, Orelsan a dévoilé (découvert) le clip d’un premier morceau, intitulé „Basique“. Et dans lequel on retrouve l’humour corrosif qui a fait son succès. En introduction il estime :
„Faut qu’on revoit les bases“, lance-t-il face à la caméra. „Je vais faire une vidéo simple où je vais dire des trucs simples. Parce que vous êtes trop cons.“
Après ce préambule sans équivoque (ce prologue clair), le rappeur enchaîne avec un rap où il assène les idées basiques, simples et clichés. Les phrases décrivent cette simplicité par leurs formes et par leur contenu.
Entre ces phrases simples, Orelsan traite des différents thèmes tels que la politique, le Front National ou les fakes news. Il parle de l’inégalité dans notre société.
„Les gens les plus intelligents sont pas toujours ceux qui parlent le mieux“, lâche Orelsan, en avançant vers la caméra et ajoute « simple », parce que cela lui semble simple et clair comme le jour. „Les hommes politiques doivent mentir sinon tu voterais pas pour eux“, continue-t-il et accole « basique » à cette pensée car cela se passe souvent ou toujours. Ou encore : “ Si t’es souvent seul avec tes problèmes, c’est parce que souvent l’problème c’est toi (simple)“.
Le rappeur de 35 ans débite une série de punchlines avec son flow caractéristique, entouré d’une centaine de figurants qui l’accompagnent jusqu’à l’extrémité du décor. Cette impressionnante plateforme industrielle en Ukraine a été filmée avec un drone par le duo de réalisateurs Greg et Lio.
Au premier regard la chanson semble simple : les mots sont simples, les mots « simple » et « basique » apparaissent souvent, on trouve des phrases courtes, l’instrumentale est « simple » Mais : Orelsan cache des thèmes actuels et sa critique sous cette simplicité. Ainsi, il joue avec la dichotomie entre la chanson et son message.